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La fermeture de l (1998)
Thriller and documentary 85 min.
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The closing down of the Renault Factory at Vilvoorde, Belgium (1998)"
First European movie entirely made and edited on computer !
Since 1998, Renault dismissed 9000 workers!
Who is coming next in Europe?
Ford Genk, GM Germany?
The movie has the same theme as "Roger And Me".
Splendid work of editing!
View trailer
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Director : Jan Bucquoy
Production : Francis De Smet
Editing : Nathalie Sartiaux
Images : Nathalie Sartiaux
Sound : Marc Doutrepont
Music : Jean Ferrat et Leo Ferré
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This movie is really special while it combines a reality-documentary and a movie-pursuit of the director. The reality is the strike of the Renault-workers in Vilvoorde near Brussels who do not want that their modern factory should be transmitted to Moscou or Rumania. A team of workers will kidnapp the director Schweitzer.
Pour le lien "Chronicart.com" voir dans leurs archives.
Visiteurs français:
Le cinéma interactif: on pourrait l"appeler ainsi. L"homme à la caméra qui va interroger les ouvriers. Qui les suit partout ou ça casse, ou il y a de la révolte. On ne s"ennuie pas dans ce film bien qu"on ne raconte rien, il n"y a pas de vrai histoire. L"histoire... c"est l"histoire de la fin d"une usine Belge qui sera déménagée à Moscou et au Brésil où les salaires sont plus bas.
Si c"est cela la globalisation, ça ne m"intéresse guère. Je préfère rester chez moi et aller travailler tout près, je n"ai pas besoin d"une grosse usine. Quatre années après, la plupart des ouvriers s"est relancée dans un job ou a définitiment quittée le monde du travail.
Mais on se pose la question si ce choc soudain était vraiment nécessaire. Après tout l"usine n"a plus marché longtemps à Moscou. Des bénéfices oui... mais pour les grands actionnaires. Le petit ouvrier restera toujours la poire.
Visiteur 2:
J"ai vu La fermeture des usines Renault à Vilvoorde pour la deuxième fois parce que c"est il y a quatre ans que la fermeture s"est faite.
Je pense que de toute façon, quoi qu"on puisse penser du film, cela reste un document. Après la fermeture il faut bien se poser la question si l"Europe sert au big business ou pour la majorité de la population. La fin du documentaire, qui se développe comme un thriller avec l"enlèvement du pdg Schweitzer, nous incite à se demander que faire? Faut-il réinventer la révolution et manifester en rue comme en 68? Dans un style de montage réaliste, démontrant le combat et les espérances déchus des travailleurs, le réalisateur impose son style et nous introduit au sein de la bataille. Conclusion: c"est un film qui nous ouvre les yeux sur l"impitoyabilité de la soi-disante globalisation qui broue la masse de travailleurs dans les chaines du plus-value de l"augmentation de la production.
Visiteur 3:
Quand Louis Schweitzer a annoncé sur France 2 la fermeture de l"usine Renault à Vilvoorde, je ne pouvais pas le croire. On allait quand-même pas mettre comme ça trois mille personnes à la rue. Maintenant des années après, on comprend que cet évènement était un présage des évènements à venir (par exemple: Danone). Le réalisateur part avec son assistante et la caméra sur son épaule, voir les travailleurs à l"usine. Il suit leurs manifestations et leurs réunions et il est au centre de l"action, même si les gendarmes interviennent ou au moment où les ouvriers bousculent le camion citerne de la gendarmerie. Il interroge les politiciens. Quand il ne reçoit pas de réponse, il part avec un ouvrier enlever Louis Schweitzer. Le film commence donc comme une série de reportages et il finit comme un thriller, ce qui fait que ce film est un document historique et captivant en même temps.
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