iPhone : 60 % des applications de l'App Store auraient une version piratée

Réagissez à cet article Réagissez (7)Classez cet article ClassezImprimez cet article ImprimezEnvoyez cet article par e-mail EnvoyezPartagezPartagez
Partagez :
Partagez sur Twitter
Partagez sur Facebook
Partagez sur Scoopeo
Partagez sur del.icio.us
Partagez sur BlogMarks
Partagez sur Wikio
Partagez sur Viadeo

Avec 2 milliards de téléchargements et plus de quatre-vingt-cinq mille applications proposées, l'App Store, boutique en ligne d'Apple, est une réussite commerciale. Mais en dépit du contrôle sévère établi par l'entreprise américaine, ses appareils multimédia sont-ils prémunis contre le piratage ?

Une nouvelle étude de l'institut Pinch Media tend à montrer que les programmes voués au smartphone d'Apple se retrouvent sur les réseaux de partage de peer-to-peer. D'après les données de Pinch Media, 4 millions d'appareils, sur les 50 millions d'iPhone et d'iPod Touch dans le monde, sont piratés.

Et si le cabinet d'études remarque que le phénomène est mondial, d'importantes disparités apparaissent d'un pays à l'autre. En Chine, le nombre d'appareils déverrouillés dépasse les 35 %, quand au Japon il n'excède pas les 5 %. Aux Etats-Unis, principal marché de l'iPhone, la proportion s'élève à 5 % et en France, elle atteint les 8 %.

EFFET "SAMPLING" ?

Parmi ceux qui ont déjoué les verrous numériques de leurs terminaux, 1,5 million ont téléchargé au moins une application piratée. "Il est important de noter que les individus qui détournent les protections de leur mobile ne sont pas nécessairement ceux qui volent des applications", souligne l'étude. Pour établir son diagnostic, Pinch Media a recueilli les données des développeurs souhaitant suivre l'utilisation de leurs applications.

Pinch Media note également que 60 % des programmes disponibles sur l'Apple Store ont fait l'objet de piratage. Dans les usages, l'étude relève que l'utilisateur d'applications illégales passe moins de temps à les utiliser que celui qui a payé pour son programme.

A la lumière des données établies par Pinch Media, le modèle du "sampling", selon lequel le pirate chercherait à essayer avant d'acheter, trouverait également ses limites. D'après l'étude, le passage d'une version pirate à une version légale ne se fait que dans 0,43 % des cas. En comparaison, la conversion d'une application allégée à un service premium, avec plus de fonctionnalités et payant, se fait dans 7,4 % des cas.

Pour en savoir plus  :

Piracy in the App Store (Pinch Media)

Le Monde.fr
Réagissez à cet article
Réagissez (7)
Classez cet article
Classez
Imprimez cet article
Imprimez
Envoyez cet article par e-mail
Envoyez
Partagez sur Twitter
Partagez sur Facebook
Partagez sur del.icio.us
Partagez sur BlogMarks
Partagez sur Wikio
Partagez sur Viadeo
PARTAGEZ
Cliquez pour agrandir l'image
L'iPhone d'Apple.
REUTERS/JAYANTA SHAW
L'iPhone d'Apple.
Vos réactions
  Il faut aussi que les opérateurs ARRETENT DE FAIRE N’IMPORTE QUOI!
Mon fils à un HTC Diamond dont le système d’exploitation est bloqué par Orange! L’opérateur qui dit vendre un HTC Diamond, en verrouillant le système d’exploitation, en empêche une utilisation standard, bien plus attrayante et efficace que le minable habillage d’Orange. Bref, il a "déverrouillé" le système pour avoir une présentation et une utilisation identique à l’HTC d’origine sans pirater de logiciels d’ailleurs.  

Annonces emploi
avec Talents.fr

Recherchez une offre d'emploi :