sires de Pons

XVIII.6° Gui, marquis de Beynac, premier baron du Périgord, capitaine de chevau-légers & 1618 XVIII.6° Gabrielle de Pons, fille de XVII) Jacques de Pons, III ème du nom

vendredi 27 avril 2007 par ##MDR

le château de Beynac : C’est sans doute depuis le cours de la Dordogne que la forteresse apparaît la plus impressionnante. Perchée sur un piton rocheux inaccessible qu’elle semble prolonger dans un même élan vertical, elle dresse sa haute silhouette au-dessus de la petite commune de Beynac-et-Cazenac. Elle défie depuis des siècles sa rivale plantée sur la rive gauche du fleuve : la place de Castelnaud

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Gabrielle de Pons, qui s’allia, par contrat du 25 juin 1618, avec Gui I, marquis de Beynac  [1], premier baron du Périgord, capitaine de chevau légers [2] . Elle testa le 17 mars 1645, et son mari en 1643 et le 17 octobre 1656.

fin de la note de Courcelles

De ce mariage sont issus huit fils et trois filles, dont Isaac de Beynac qui suit :

a) Isaac, Marquis de Beynac, époux de Marie de Camon de cette union naît cinq fils et six filles. Comme son père, il est resté fidèle an Calvinisme, et il supprimera la pension qu’il versait à quatre de ses enfants ayant abjuré. Sa femme meurt en 1674, lui en 1687 toutefois, avant, de mourir, il se sera converti à la religion catholique.

Son fils, Guy Il de Beynac est le troisième à porter le titre de Marquis. Il se marie en 1691 avec Marie de la Marthonie ; ils auront trois enfants connus .

  • Pierre, successeur de son père,
  • Jean, seigneur de Montgaillard, page du roi en 1708,
  • et une soeur, qui épouse le marquis de Bonneval.

Guy Il de Beynac meurt en 1717, dix ans après sa femme, décédée en 1707.

Pierre de Beynac sera le dernier représentant mâle de la branche ainée. Il avait pourtant eu deux garçons, mais malheureusement morts très jeunes, et quatre filles. Marié une lère fois à Anne Marie Boucher, en 1728, décédée en 1740, il se remarie avec Anrie de Villiers.

A sa mort en 1753, à Bordeaux, c’ est sa fille Marie Claude, née en 1732, qui hérite de tous ses biens, si l’on peut dire, car il semble qu’il ait eu d’énormes difficultés d’argent.

Une partie de la succession devra être vendue pour payer les dettes.

Marie Claude de Beynac se marie, en 1761, à Beynac, avec Christophe de Beaumont, Marquis. Ce dernier sera colonel d’infanterie au régiment de La Fère, gouverneur de Domine en 1770, et maréchal de camp en 1780.

[1]

Le Chateau de Beynac

diaporama

voir source agrandie

1. L’histoire du château

2. Description du château

3. Diaporama

C’est sans doute depuis le cours de la Dordogne que la forteresse apparaît la plus impressionnante. Perchée sur un piton rocheux inaccessible qu’elle semble prolonger dans un même élan vertical, elle dresse sa haute silhouette au-dessus de la petite commune de Beynac-et-Cazenac. Elle défie depuis des siècles sa rivale plantée sur la rive gauche du fleuve : la place de Castelnaud.*

Sites internet
- www.sigoules.com/visiter/chateaux/beynac.htm
- perso.wanadoo.fr/images-du-perigord/ Les coordonnées du château

Château :

Château de Beynac 24220 Beynac et Cazenac

Tél : +33 (0) 5 53 29 50 40 Fax : +33 (0) 5 53 29 89 38

Propriétaire : Propriété privée - Monument classé Date et horaire des visites

Le château est ouvert tous les jours de l’année

1 - Les origines

Si le passé le plus lointain se perd dans les légendes, son nom est attesté pour la première fois en 1115, lorsque plusieurs seigneurs périgourdins, dont Mainard de Beynac, offrent des terres à Robert d’Arbrissel, fondateur de l’abbaye de Fontevraud. C’est sur ces terres, en pleine forêt, qu’est fondée la même année l’abbaye de Cadouin. De nombreuses donations mentionnées durant le XIIe siècle par le cartulaire de cette abbaye, indiquent que les possessions de la famille de Beynac couvrent déjà un important territoire. Le fils de Mainard de Beynac, Adémar, qui participe entre 1146 et 1148 à la deuxième croisade, s’éteint, sans héritier direct, en 1194, l’année même où Richard Coeur de Lion revient de captivité. A cette époque, le castrum de Beynac, dominé par un donjon de pierre et entouré d’une enceinte, surveille déjà depuis longtemps, mieux que toute autre forteresse, le cours de la Dordogne. Richard Coeur de Lion offre alors la châtellenie de Beynac au routier Mercadier, l’un de ses plus fidèles compagnons, auquel il avait confié la garde de ses châteaux d’Aquitaine durant son absence. En 1200, Mercadier est assassiné à Bordeaux par un autre chef de bande, le château revient alors à la famille des Beynac, sans doute à des neveux d’Adémar.

2 - La grande frontière

En septembre 1214, moins de deux mois après la victoire de Philippe Auguste, à Bouvines, sur une coalition en partie financée par le roi d’Angleterre, Simon de Montfort, qui conduit la croisade contre les Albigeois, se dirige vers le Périgord méridional. La région est alors située aux limites entre le comté de Toulouse, qu’il a conquis en 1213, et le duché d’Aquitaine, possession des Plantagenêt. Simon de Montfort s’empare successivement des proches châteaux de Montfort, Domme et Castelnaud et arrive enfin devant Beynac, tenu, selon Pierre des Vaux de Cernay, par un seigneur « très mauvais, pilleur très cruel, et très violent oppresseur de l’église ». Sur cette grande Frontière que représente la Dordogne, taxer les seigneurs locaux d’hérésie est une excuse facile afin de soumettre la Région. Bien que le seigneur de Beynac n’offre aucune résistance et proclame qu’il est « le seul sur cette terre à servir le roi de France et non pas le roi d’Angleterre », Simon de Montfort décide de raser, ou plutôt, selon le terme de Pierre des Vaux de Cernay, d’humilier les sommets du donjon et des remparts. Sur l’intervention probable du roi de France, le château reste cependant aux mains des Beynac.

Loin d’être anéantis par la croisade, ces derniers connaissent bientôt une période de grande prospérité, dont témoignent les nombreux agrandissements du logis seigneurial. A partir de 1241 cependant, la châtellenie, dont fait partie l’étonnant et superbe château de Commarque, est divisée entre deux frères, Gaillard et Mainard de Beynac. Les deux branches ne seront à nouveau unies qu’en 1379.

3 - La guerre de Cent Ans

Vassaux de l’évêque de Sarlat, les Beynac demeurent tout au long du conflit fidèles au roi de France. Leurs principaux ennemis sont les seigneurs du trop proche château de Castelnaud, passé par mariage à la famille agenaise des Caumont et défendant ainsi de fait le parti du roi d’Angleterre. S’épiant de chaque côté de la Dordogne, les deux châteaux fédèrent autour d’eux les nobles du Périgord, en une lutte où il est difficile de déceler ce qui tient des haines locales ou du conflit entre les rois de France et d’Angleterre. Le château de Beynac n’est jamais attaqué, tandis que celui de Castelnaud tombe à plusieurs reprises aux mains des Français et des Anglais, jusqu’en 1442, date à laquelle Pons de Beynac et cinq autres barons, sur ordre de Charles VII, chassent définitivement les Anglais du château de Castelnaud.

La famille des comtes de Périgord ayant été éliminée durant la guerre, les quatre plus importants barons, ceux de Biron, Bourdeille, Mareuil et Beynac, constituent une entité floue à la tête de la région. La fin du XVe siècle et la première moitié du XVIe siècle sont marquées par leurs querelles pour le titre de premier baron du Périgord.

4 - Des guerres de religion à nos jours

Convertis au protestantisme, les seigneurs du château de Beynac participent aux nombreux conflits qui ensanglantent le royaume à la fin du XVIe siècle.

En 1585, sur ordre du roi de Navarre, les défense du château, qui sert à plusieurs reprises de refuge ou de prison, subissent de grandes transformations. Le rôle des Beynac est néanmoins peu important, à l’ombre des hauts faits de capitaines tels que Blaise de Monluc pour les catholiques ou Geoffroy de Vivans pour les Huguenots.

Au XVIIe siècle, Isaac de Beynac s’engage dans la révolte de Rohan puis soutient le prince de Condé durant la Fronde. Mais l’histoire s’éloigne de Beynac.

Après la mort en 1753 du dernier héritier mâle, ses possessions passent, par le mariage de sa fille, à la famille des Beaumont.

En huit siècles, les Beynac n’auront finalement laissé que leur château comme témoin de leur histoire.

Les Beaumont, eux, abandonnent la forteresse jusqu’à la fin du XIXe siècle. Un marquis de Beaumont réside alors à nouveau au château de Beynac et y mène une importante campagne de restauration...qui le conduit à la faillite. Ses descendants ne peuvent plus dès lors entretenir le château qui, classé monument historique en 1944, est racheté par un particulier en 1961.

[2] Les costumes, vêtements, chaussures et coiffures à travers les âges Une rubrique qui vous invite à découvrir la vision de nos ancêtres des nombreuses variations que les costumes ont subies depuis les Gaulois jusqu’au XIXe siècle. L’étude des costumes peut être considérée comme un complément des études historiques.

Costume militaire sous Henri II et François II (D’après un article paru en 1853)

L a France fut le premier pays du monde pour la fabrication des armures, tant que l’on n’en connut pas d’autres que les tissus de mailles. Il n’y avait pas d’ouvriers qui pussent égaler ceux de Paris, de Beauvais et de Chambly dans l’art de tréfiler le fer et de le tordre en cette infinité d’anneaux dont l’assemblage formait une étoffe impénétrable.

La supériorité passa aux Allemands lorsqu’on fit les armures en fer plat. Enfin les Italiens imaginèrent de ciseler les pièces du harnais et furent d’abord inimitables dans cette partie de leur invention. La Renaissance amena ce progrès, dont l’idée fut sans doute suggérée par la lecture des poètes de l’antiquité, car rien ne ressemble plus aux

Henri II en capitaine de chevau-légers Henri II en capitaine de chevau-légers.

D’après un dessin publié dans les Antiquités inédites de Willemm. Dessin de Chevignard armures historiées du seizième siècle que la description du bouclier d’Achille dans l’Iliade, ou celle des armes que Virgile suppose avoir été forgées pour son héros.

C’est aux artistes de Florence et de Milan qu’on doit les dessins des beaux ouvrages en ce genre qui font l’ornement de nos musées. Ils commencèrent à s’introduire en France sous François Ier ; le temps de leur plus grande vogue fut le règne de Henri II. Ce roi, si passionné pour les belles choses, en possédait une merveilleuse collection. Toutes sortes d’armures lourdes et légères, les unes couvertes de personnages, les autres étincelantes de damasquinures, avaient été travaillées pour lui, soit à Milan, soit à Paris, par les mains des deux frères César et Baptiste Lamber, Milanais, qu’il avait fait venir à son service.

Comme il était le plus beau des princes et d’une majesté qui resta proverbiale jusqu’à Louis XIV, il savait porter ces chefs-d’œuvre de façon à en relever encore la magnificence. Aussi son peuple, quoique ayant peu à se louer de lui, ne put-il jamais se rassasier de le voir dans les parades et dans les tournois, qui furent le plus brillant côté de son règne comme aussi le plus funeste pour lui, puisqu’il trouva la mort dans l’une de ces fêtes.

Henri II avec l’armure de tournoi sous laquelle il fut tué, et hallebardier suisse. D’après une gravure du recueil de Perissim et Tortorel. Dessin de Chevignard

Il n’y a pas de plus long travail que celui de la ciselure, surtout exécutée sur le fer. Quand on pense à ce qu’il a fallu de temps et d’habileté pour relever les milliers de figures et d’arabesques qui couvrent une panoplie, et que la main-d’œuvre n’était encore qu’une partie de la dépense, puisqu’il fallait d’abord rétribuer l’artiste de choix par qui on faisait faire la composition, on comprend que de telles armures valaient des fortunes et que les princes ou les généraux d’armées furent les seuls qui purent y atteindre.

Pour le commun des officiers et pour les soldats, il s’introduisit un autre genre de luxe, moins dispendieux, qui consistait en une gravure relevée d’or. On en décorait les morions, corselets et rondaches. Les bandes employées dans le Piémont furent les premières qui se mirent à cette mode, à cause du voisinage de Milan. Lorsque M. de Bonnivet, leur colonel, les amena en France pour réprimer l’insurrection de Guyenne en 1548, elles firent sensation dans l’armée, et, malgré les sorties du connétable de Montmorency contre ce faste qui lui déplaisait, le rêve de tous les soldats qui virent briller au soleil ces armes gravées et dorées fut de s’en procurer de pareilles. Toutefois la guerre avec l’Espagne s’opposa longtemps à ce qu’on pût les faire venir autrement que par contrebande ; et ce ne fut, à bien dire, qu’en 1560 qu’elles devinrent d’un usage général.

Pour le surplus de l’équipement, les troupes restèrent ce que nous les ont montrées les bas-reliefs de Cérisolles, sauf les façons nouvelles de justaucorps, de chausses et de chapeaux, qu’elles empruntèrent aux modes régnantes. Archers de la garde du corps (1559), arquebusier de bande et Pistolier (1560) Archers de la garde du corps (1559), arquebusier de bande et Pistolier (1560). D’après Perissim et Tortorel. Dessin de Chevignard On voit par l’une de nos gravures l’uniforme particulier des compagnies de la garde du roi, qui consistait en une saie à l’antique, appelée alors hoqueton. Le nom d’archers était resté aux soldats de ces compagnies quoiqu’ils n’eussent plus d’arcs, mais seulement des hallebardes. Ceux qui portaient le chiffre du roi brodé sur leur hoqueton étaient les archers écossais, conservés depuis Charles VII.

En outre, la cavalerie légère s’augmenta, du temps de Henri II , de deux nouveaux corps, les Argoulets et les Reîtres , dont nous avons à faire connaître la tenue. Les Argoulets étaient des arquebusiers équipés et montés à la façon des Albanais ou Estradiots. Les uns et les autres avaient des manches et gants de mailles, une cotte d’armes sans manches qui leur couvrait le buste, l’épée large au côté et la masse à l’arçon gauche de la selle ; les uns et les autres se ralliaient autour d’une longue banderole portée au haut d’une lance en guise de cornette ; mais tandis que les Estradiots étaient armés de la zagaye, long javelot ferré par les deux bouts, les Argoulets maniaient une courte arquebuse de deux pieds et demi, et pour coucher plus facilement en joue, ils portaient sur la tête un cabasset au lien de la salade à visière dont les autres étaient coiffés.

Les Reîtres étaient des volontaires allemands dont les premiers furent amenés au service de la France par le comte palatin du Rhin, en 1557. Ils n’avaient pas d’acier sur le corps, mais seulement des pourpoints de buffle pour amortir les balles, et contre le mauvais temps, de grosses lourdes casaques qui reçurent elles-mêmes le nom de reîtres. Ils apprirent aux nôtres l’usage d’une petite arme à feu de nouvelle invention, dont la dénomination semblait être à Henri Estienne une des plus grandes bizarreries de notre langue, car voici ce qu’il en dit dans son traité de la Précellence du langage françois :

  • « L’origine en est merveilleuse et telle que je raconterai. A Pistoye, petite ville qui est à une bonne journée de Florence, se soulaient faire de petits poignards, lesquels, étant par nouveauté apportés en France, furent appelés du nom du lieu, premièrement pistoyers, depuis pistoliers et à la fin pistolets . Quelque temps après étant venue l’invention des petites arquebuses, on leur transporta le nom de ces petits poignards ; et ce pauvre mot ayant été ainsi promené longtemps, en la fin encore a été mené jusqu’en Espagne et en Italie pour signifier leurs petits écus ; et crois qu’encore n’a-t-il pas fait, mais que quelque matin les petits hommes s’appelleront pistolets et les petites femmes pistolettes. » L’approbation donnée au pistolet par Lanoue et les autres grands capitaines de la même école, fit que l’on mit des escouades de pistoliers dans la plupart des cornettes de mousqueterie à cheval.

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