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Need for Speed ProStreet (PlayStation 3)

A bout de souffle Need for Speed ? Toujours est-il que la franchise tente un petit relookage en douceur avec ProStreet. Reste à savoir comment les fans vont accueillir le nouveau titre d’EA. Voici donc un petit décorticage de ce nouvel épisode.

Test

Infos sur le jeu

Note globale :
Genre : Course / arcade
Sortie : 22/11/2007
Multijoueurs : Oui
Internet : Oui

Éditeur : ELECTRONIC ARTS
Développeur : EA Black Box
Langues : Francais

Vous aimiez les environnements ouverts ? Les courses-poursuites avec la police ? Tout ceci est fini. Comme son nom l’indique, Need for Speed ProStreet veut offrir un aspect un peu plus "pro". Point de courses sauvages, mais des rencontres parfaitement légales encadrées par différentes organisations de "street racing" qui obtiennent des autorisations en bonne et due forme. Oui, tout devient très sage. Enfin pas trop non plus.

Encadrée, la course est plus folle

L’environnement ouvert cède la place à des week-ends de compétitions. Celles-ci se déroulent sur des pistes ou des tracés fermés en ville (voie rapide Shuto de Tokyo, Autobahn allemande) voire dans le désert du Nevada. Chaque week-end offre son lot d’épreuves : drift, grip (course classique), drag (sur 400 ou 800 mètres), contre-la-montre, course par segments (meilleur temps sur chaque portion de circuit) ou maxi défi. Le but n’est pas toujours de gagner mais d’obtenir un certain nombre de points sur l’ensemble des épreuves pour passer au week-end suivant. Vous pouvez aussi rejouer jusqu’à tout remporter pour engranger plus de cash.

Une fois un certain nombre de compétitions dominées, une finale a lieu, vous opposant à l’équipe de "street racing" référence (et son antipathique chef, Ryo). Là, par contre, vous devrez être premier dans chaque épreuve. Votre objectif : le duel final contre Ryo !

A signaler que certaines organisations fournissent les voitures. Sinon vous courez avec les vôtres et payez les dégâts !

Animé par DJ Moisi

L’aspect clanique n’est pas entièrement dissout puisque cette lutte avec Ryo anime votre progression. On garde le petit côté rebelle, soutenu par un animateur tendance, qui chante en boucle des louanges sur vous, dont la qualité des commentaires énerve rapidement au point d’avoir envie de couper le son. Qu’importe, le plus du jeu se situe niveau tuning. L’Autoscult progresse et le jeu cherche avant tout la quête de performance avec test en soufflerie et banc d’essai. Les paramètres à régler s’avèrent très nombreux : suspensions, rapports de boîte, appuis aérodynamiques, etc. Le novice risque bien de s’y perdre, mais heureusement le jeu permet de gagner des voitures préréglées pour chaque type de compétition. Ou tout simplement de vous procurer en ligne les bolides préparés par d’autres (un classement des meilleurs préparateurs est prévu).

Forces et faiblesses

Cette nouvelle orientation de Need for Speed peine à trouver sa voie, avec des comportements routiers parfois étranges qui hésitent entre une visite du côté de TOCA ou la conservation d’une dominante arcade (avec sauts et dérapages amplifiés). Ajoutez le fait que l’évolution n’est qu’une succession de courses rend le titre un peu impersonnel. Par contre, en ligne il offre du lourd avec la possibilité de créer vos week-ends et de les partager avec vos amis.

Regroupez-vous en communautés et partagez ensemble vos bolides et compétitions : le jeu en ligne prolonge sérieusement l’expérience. De plus, comme nous l’avons dit, le joueur peut acquérir une renommée à la fois en tant que coureur mais aussi en tant que préparateur.

Là où le soft déçoit également, c’est au niveau des graphismes. Derrière le traditionnel effet de "blur" (flou) se cache un manque de détails criant sur certains environnements. Autant la modélisation des voitures, des fumées et des dégâts bluffe, autant les décors font l’objet d’un traitement inégal. Cette refonte de Need for Speed donne un jeu au contenu riche, mais qui se cherche un peu. Qui a dit qu’une naissance se faisait sans douleur ?

Test réalisé par Arnaud Papeguay.


Note globale :

Intérêt :
Un titre riche mais qui semble se chercher un peu. Il se montre parfois répétitif dans les courses qu’il propose.

Graphisme :
Le modèle de dégât s’avère franchement réussi, les voitures offrent une qualité visuelle intéressante et les effets de fumée sont sympathiques (bien qu’un peu "too much"). Par contre le traitement des environnements se révèle inégal, voire parfois insuffisant. Le flou de l’arrière-plan gène dans l’attaque des virages et la recherche du point de corde.

Animation :
Cela va vite, très vite. Sauf quand la console décide de figer l’image pendant un petit quart de seconde.

Son :
D’un côté, les bruitages en course titillent agréablement nos tympans. De l’autre, les performances de DJ Moisi fatiguent à la longue. L’important, me direz-vous, c’est d’entendre la mécanique chanter. De ce point de vue pas de soucis.

Jouabilité :
La prise en main ne surprendra pas les habitués de la course automobile. Il est cependant net que je jeu hésite un peu dans le comportement des véhicules entre arcade pure et dure et une petite dose de simulation. Avec pour résultat des réactions parfois surprenantes.

Multijoueur :
Le point fort du jeu, sans hésitation. Il permet de se rassembler en clans, d’échanger des voitures, de créer ses compétitions.

Difficulté :
Le niveau des épreuves au sein d’un même week-end s’avère parfois inégal. En dehors de cela, le pilote virtuel ne sera pas surpris.

Durée de vie :
Le mode solo offre un contenu consistant pour qui veut tout gagner. Mais surtout, le multijoueur est l’occasion de prendre le volant pour un bon moment.


Avis de la rédaction

A qui s’adresse ce jeu ?
- Aux joueurs à partir de 3 ans
- Aux fans de Need for Speed
- Mais aussi aux autres !
- A ceux qui veulent un côté plus "pro" dans les courses de rue
- Aux tuners fous !

Vous aimerez si vous avez aimé :
- Need for Speed Carbon
- TOCA Race Driver 3 : The Ultimate Racing Simulator sur consoles de la génération précédente

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