Historique
Extraits du Site Officiel du 3eme Rpima de Carcassonne, que nous vous invitons à visiter........

Régiment jeune mais déjà prestigieux , le 3ème Régiment de parachutistes d'Infanterie de Marine a participé, parfois jusqu'au sacrifice total, à toutes les actions extérieures de l'armée française depuis 1948.
Crée cette année là sous le nom de 3ème Bataillon Colonial de Commandos Parachutistes, il rejoint l'Extrême-Orient.
D'abord engagé en Cochinchine, il gagne ensuite le Tonkin où il livre ses plus durs combats.
En 1950, à Dong-Khe, il est parachuté dans des conditions particulièrement audacieuses sur la position même des rebelles, sous le feu d'une intense DCA. Il y gagne sa première citation collective à l'ordre de l'armée.
Quelques mois plus tard, à That-khe, il se sacrifie pour protéger le repli de nos colonnes durement accrochées. Pratiquement anéanti, il reçoit une deuxième citation.
En 1953, à Na-San, il constitue la clé de voûte active et dynamique du système défensif. Sa conduite lui vaut alors sa troisième citation à l'ordre de l'armée.
A l'issue de la campagne d'Indochine, le Bataillon est dissout. Il est recrée deux ans plus tard sous le nom de 3ème Régiment de Parachutistes Coloniaux, devenu en 1958, le 3ème Régiment de Parachutistes d'Infanterie de Marine
En Afrique du Nord, il est présent à toutes les opérations de l'Ouarsenis à Alger, de Timinoun à Bizerte où il prend une part active aux opérations aéroportées menées par l'Armée Française.
En 1962, le régiment rentre en France et s'installe à Carcassonne d'où il envoie régulièrement des unités sur d'autres théâtres : Tchad, Gabon, Centrafrique.


Du 23 mars au 3 octobre 1978, il participe aux opérations au Liban dans le cadre de la force des Nations Unies, où il déplore la perte de 2 tués et 12 blessés dont le Chef de Corps. Le rôle principal du Régiment dans le maintien de la paix au Sud Liban lui vaut une 4ème citation à l'ordre de l'armée.
A nouveau, à trois reprises, d'août à septembre 1982 au sein de la Force d'Interposition à Beyrouth, puis d'octobre 1982 à janvier 1983 et d'octobre 1983 à janvier 1984 au sein de la force multinationale de sécurité à Beyrouth, le Régiment participe au maintien de la paix au Liban.
De mai 1984 à août 1984, il est présent au Tchad dans le cadre de l'opération MANTA.
Plus récemment, le 3° R.P.I.Ma s'est illustré au Rwanda, au Zaïre, en Irak, en R.C.A, au Gabon, au Bénin, en Angola, en Bosnie, au Congo Brazzaville et au Kosovo au cours de l'opération TRIDENT où il recevra une citation.
Enfin dernièrement, prés de 750 parachutistes ont participé dans le cadre de l'opération SALAMANDRE à une mission de sécurisation en Bosnie-Herzégovine.
Composé de professionnels, c'est un régiment des Troupes de marine dont les unités servent régulièrement outre-mer. Mais, c'est aussi un régiment de parachutistes. Ses hommes sont des combattants d'élite, aguerris, sereins, fiables et généreux.
669 hommes du rang, sous-officiers et officiers sont ainsi tombés au Champ d'honneur depuis la création du Régiment, 3 palmes et la fourragère aux couleurs de la croix de guerre des Théâtres d'Opérations Extérieurs ornent la cravate du drapeau.
Le 3ème Régiment de Parachutistes d'Infanterie de Marine doit au Colonel BIGEARD
sa belle devise : Ê tre et durer


Son drapeau
Dans ses plis, une inscription :
INDOCHINE :
1948 - 1950
1952 - 1953
Sur sa cravate, la croix de guerre des Théâtres d'Opérations Extérieurs avec trois palmes et une étoile correspondant aux citations venues récompenser ses actions en INDOCHINE et dernièrement au KOSOVO.
Depuis sa création en 1948, 669 officiers, sous-officiers et parachutistes sont morts pour la France, sous ses plis.


Saint-Michel
Comme toutes les corporations de France, puis comme toutes les armes et tous les services de notre Armée, les parachutistes choisirent un saint patron. Saint-Michel fut sans nul doute le premier des aéroportés. Archange combattant, il descendait du ciel combattre les dragons malfaisants venus des enfers pour détruire l'humanité. Chaque 29 septembre depuis 1945 il est fêté dignement, au sein de chaque unité TAP, mais aussi, ailleurs, par tous les paras qui se rencontrent ce jour de « Saint-Michel ». Et comme dit le père Jego en 1948 devant les paras du 1° RCP, partant pour l'Indochine : « et par Saint-Michel, vivent les paras ! »


Extrait de la prière du para
(André ZIRNHELD, aspirant du French Squadron,
il mourut au combat en juillet 1942).

« …Donnez-moi mon dieu ce qui vous reste,
donnez-moi ce que l'on vous refuse.
Je veux l'insécurité et l'inquiétude.
Je veux la tourmente et la bagarre.
Et que vous me les donniez, mon dieu, définitivement ».


A leur retour d'Afrique, à la fin de la seconde guerre mondiale, les parachutistes du French Scadron, qui venaient de recevoir leur béret amarante, mirent un point d'honneur à conserver cette coiffure distinctive du béret noir des autres unités. Hérité des SAS, le béret rouge est accordé aux paras français à titre de récompense par le roi d'Angleterre et porté officiellement pour la première fois dans l'armée française par les 2° et 3° RCP lors du défilé du 11 novembre 1944.
Après quelques changements au cours de l'histoire, le béret amarante devient la norme pour les troupes aéroportées françaises en 1973, les légionnaires parachutistes gardant toutefois leur béret vert.

 
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Bigeard au 3 - en 1967
Bigeard au 3 - en 1967