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Lexique de la boxe
par Alain Delmas
A - B - C - D - E - F - G - H - I - J - K - L - M - N - O - P - Q - R - S - T - U - V - W - X - Y - Z
A-propos

Se dit d’une action effectuée avec pertinence et répartie. En sport de combat, ce vocable a un double sens : il signifie que l'action est de circonstance (adaptée) et d'autre part qu’elle arrive au bon moment (en anglais timing*). Certains athlètes dispose natuellement de cette aptitude*. Ainsi, on dit d'eux qu'ils ont l'instinct*. Ex. : délivrer un coup de contre* au corps au moment d’une attaque à la face (fig.1).

1 [B] porte un contre* en direct* au corps sur une attaque à la face

(*) Les termes suivis d’un astérisque sont définis dans ce lexique

N.B. : L’auteur ne peut être tenu responsable des erreurs techniques ou des blessures engendrées par une mauvaise interprétation des propos de ce document

Lexique actualisé le 09 avril 2006 - contact : Alain DELMAS  alaindelmas2@free.fr


Absorption

Action défensive qui consiste à accompagner le coup adverse pour annihiler son effet (fig.2-A et 2-B). Certains athlètes se servent de ce mode défensif pour riposter efficacement après avoir appâté une attaque adverse.  

2-A[A] accompagne le direct avec une couverture* de son épaule avant                         

2-B   [A] accompagne le direct en arrière avec une couverture* du bras


Accrochage

Action le plus souvent défensive qui consiste à saisir son adversaire dans le but :

- de l’empêcher d’agir (notion de neutralisation*),

- de récupérer (d’un mauvais coup, d’un effort violent),

- de se sortir d’une mauvaise posture, etc.

Cette façon de faire est formellement interdite par le règlement. Le code sportif stipule : « il est interdit de tenir, serrer, pousser le partenaire ou de s’appuyer sur lui, de passer les bras sous ceux du partenaire ou de tenir les cordes pour frapper ».

3 [A] attrape son adversaire par le cou, action interdite par le règlement


Accrocheur

Se dit d’un boxeur qui attrape assez souvent son adversaire. Certains compétiteurs sont spécialisés dans ce mode opératoire, considéré comme une forme d’anti-jeu, qui fatigue perturbe voire déstabilise les meilleurs combattants. Voir embrouilleur* et truqueur*.


Actions de combat

Désigne l’ensemble des activités déployées pour combattre. Ce sont les actions corporelles qu’utilise un combattant pour gérer l’opposition*, habituellement surnommé « techniques ». On recense différentes catégories d’actions :

- déplacements (pas de progression, pas de retrait*, pas de côté*, rush*, contournement, fuite, mobilité…),

- mouvements de corps (inclinaison, oscillation, rotation…),

- actions offensives (attaque directe* et attaque composée)

- actions contre-offensives (coup de contre*, manœuvre*, tromperie*…),

- actions défensives (blocage*, couverture*, croush*, déviation*, coup d’arrêt*…),

- actions de neutralisation (raccourcissement de la distance, verrouillage*…),

- actions de contrôle corporel (appui sur l’adversaire, pression, tassement …),

- actions de mise à distance

- actions d’évasion (débordement*, dégagement* du coin…),

- actions d’exploitation de l’espace (emploi des cordes, utilisation du centre ou de l’extérieur, pressing* et cadrage*…), etc.

C’est par la maîtrise de ses actions et l’adaptation aux différentes situations de match qu’un athlète peut espérer remporter une rencontre.


Adaptation

L’adaptation se présente comme la qualité majeure du bon athlète. S’adapter en sport de combat est la capacité à autoréguler son propre comportement sous l’effet des contraintes de son adversaire. C’est surtout la capacité à s’accorder à tous les styles* de combattant. Elle se concrétise par deux savoir-faire* :

- d’abord, résoudre les problèmes* posés par le jeu adverse (défendre ses cibles et neutraliser* la future activité adverse).

- puis, organiser son jeu* personnel au regard du profil* adverse pour exploiter le jeu adverse.

4

[B] effectue un pas de côté* sur l’attaque adverse en direct* et place une contre-attaque* latérale en uppercut*


Aller au tapis

Expression de compétition qui signifie « se faire sonner et se faire envoyer à terre » par un mauvais coup. Voir aussi voyage au tapis*.


Angle d'attaque

Orientation spatiale de l’action offensive. Différents axes vont permettre de trouver des passages (ouvertures*) dans la garde* adverse : l’axe direct, les axes latéraux et obliques. Ainsi l’offensive pourra se réaliser à l‘intérieur (en dedans) ou à l’extérieur de la garde (en dehors), par-dessus ou par-dessous la garde (dans la « cheminée* »), en diagonale montante ou descendante, etc. Le nombre de « portes » d’entrée est vaste et va donc poser des difficultés défensives à l’adversaire (on parle de problème d’incertitude*). Ex. : après une attaque directe enchaîner en crochet du même bras, avec inclinaison latérale du buste, pour trouver une ouverture sur le côté.

5 Quelques angles d’attaque


Anticipation

Capacité à déclencher une action contre-offensive* juste avant le signal de l’offensive adverse ou pendant l’activité adverse. Dans les sports de combat, l’anticipation est la prédisposition à agir à l’avance et de façon favorable face à un comportement adverse. Le terme d’anticipation est utilisé en boxe pour désigner les réponses intervenant avant le signal d’exécution voire rapidement après le signal (temps de réaction court). On trouve différentes activités d’anticipation : la neutralisation* d’une action prévisible, le stoppage* d’une attaque à son démarrage et le contre* dans le développement de l’offensive adverse. Ex. : porter un contre* en coup de poing en crochet* dès le déclenchement d’un coup adverse dans l’axe direct *(fig.6). Voir à-propos* et timing*.

6 [B] porte un contre* en bolo-punch*, en se désaxant sur une attaque en jab*


Appel

Faire un appel, c’est utiliser un signal destiné à donner une information à l’adversaire pour l’occuper ou pour l’induire en erreur. On parle aussi d’utiliser le principe de la « contre-information » c’est-à-dire donner un faux signal. Ex. : frapper le sol avec le pied, pour ébranler l’adversaire ou pour appuyer une feinte*.


Appui

La boxe est souvent qualifiée de « science des appuis » par les Anglo-saxons. La qualité des appuis et l’utilisation du sol en tant que tremplin pour se déplacer et pour frapper est une des conditions du succès. Elle est d'autant plus importante pour le combat * au K.O. system* où l’action de poussée des jambes peu augmenter grandement la puissance de frappe.

7 [B] porte un crochet* le poids du corps sur la jambe avant


Appui principal

Jambe sur laquelle s’effectue la plus forte charge corporelle.  Ex. : mettre le poids sur un appui dominant pour délivrer une technique avec forte puissance de frappe – notamment pour un coup de poing remontant (uppercut*)


Appui secondaire

Contrairement à l’appui principal*, c’est la jambe où se fait le moins de transfert de masse.


Aptitudes

Ensemble de virtualités qui seraient plus ou moins génétiquement déterminées. Quelles sont ces prédispositions qui font de certains athlètes des êtres hors du commun ? Pour la boxe, ce qui vient en premier à l’esprit est le « punch », un « don des Dieux » disent certains ! Mais, outre le punch* (la puissance de frappe), on trouve également : l’adresse, la coordination, le « souffle », la vitesse d’action, etc. ; et bien d’autres qui ne sont du domaine des aptitudes physiques : esprit d’à-propos*, instinct*, intelligence stratégique, vista*, etc. Même si ces dernières peuvent s’améliorer à l’entraînement certains êtres naissent avec un potentiel que d’autres n’auront jamais. C’est comme ça !


Arme
Terme générique utilisé dans les sports de combat de percussion* depuis les années 1980 pour désigner le segment corporel de frappe. Ex. : le bras avant*. Pour d’autres auteurs, il désigne le mode technique utilisé. Ex. : le coup de poing en crochet*.


Armer
Action qui consiste à « préparer le coup », souvent par un mouvement contraire et ample, afin de lui donner force et vitesse. La technique est dite « téléphonée » donnant à l’adversaire la possibilité de s’organiser pour défendre ou effectuer une contre-offensive*.


Arrêt

Aussi coup d’arrêt* ou stoppage*. Coup porté sur avancé adverse dans le but de limiter la progression adverse ou d’annihiler l’attaque adverse dès son déclenchement. Ex. : porter un jab* afin de stopper net la progression adverse (fig.8).

8 [A] porte un direct d’arrêt* du bras avant à la face lors d’une approche adverse


Ascenseur (Faire l'...)

Expression utilisée en compétition indiquant qu’un boxeur a encaissé un mauvais coup et s’est retrouvé au sol par défaillance, puis s’est relevé et a repris encore une fois un mauvais coup, etc.  Aller au tapis* et se relever plusieurs fois de suite, c’est aussi « faire le yoyo* ».


Assaut

vocable utilisé dans certains sports de combat pour qualifier une forme d’opposition où les techniques de frappe sont parfaitement retenues. On parle aussi de « touche contrôlée » sur les cibles*, d’autres de « frappe rebondissante freinée ». C’est ce mode de contrôle de la puissance de frappe qui la différencie du combat où la recherche du K.D.* et du K.O.* est autorisée. En boxe anglaise, ce vocable est utilisé pour désigner une opposition sportive dite de Boxe éducative* ou de Boxe assaut*.


Assaut à thème
Opposition d’entraînement à vocation pédagogique consistant à appliquer un travail demandé par l’entraîneur. Même si le caractère de la confrontation est relativement libre, c’est-à-dire à incertitude* importante, la forme de l’opposition et certaines actions sont prédéterminées. Exemple de dispositif : nature de l’opposition (contrôlée), aménagement de certaines règles (types de cibles* et d’armes* limitées), utilisation de l’espace de jeu (centre, cordes, angles…), rôles de chacun   (en défense*, en riposte*, en contre*…), etc.


Assaut libre

Opposition d’entraînement à vocation pédagogique qui se rapproche de la compétition sportive, sans toutefois en comporter les risques. Les règles peuvent être aménagées par l’entraîneur afin de s’adapter au niveau de chacun. Deux modes de travail coexistent : l’opposition à la touche contrôlée et l’opposition à la touche appuyée. Pour cette dernière forme, les pratiquants portent des équipements qui les mettent un maximum en sécurité : casque et gros gants de sparring, plastron ainsi que « tartinage » de vaseline. Voir aussi mise de gants* et sparring*.


Attaque

Mouvement offensif destiné à toucher des cibles adverses. On distingue plusieurs formes d’attaque :

-  simple, faite d’un mouvement unique (fig.9)

-  doublée ou renouvelée (redoublement du même mouvement),

-  indirecte : différée, composée (comprenant, feintes*, appels*, etc.), progressive (organisée autour de différentes actions pour s’approcher de la cible),

sur préparation, lancée alors que l’adversaire a entrepris une préparation d’attaque. Il s’agit ici plus précisément d’un coup d’arrêt* voire d’un coup de contre*.

9[A] porte une attaque directe du bras arrière

Attaque différée

Se dit d’une attaque déclenchée en décalage temporel par rapport au signal initial. Elle se présente comme une « amorce » pour placer une autre action et a pour effet d’induire en erreur l’opposant. A l’encontre d’une feinte qui est de nature très proche, l’attaque différée est seulement basée sur la notion de décalage temporel. Ex. : préparer un direct du bras arrière* et l’envoyer un peu plus tard. Voir aussi feinte* et tromperie*.


Attaque directe
Offensive portée par un seul mouvement. Les pratiquants débutants utilisent habituellement ce mode d’action très « lisible », ce qui peut leur occasionner des attaques adverses en contre*.


Attaque indirecte
Se dit d’une offensive précédée par un autre mouvement. Ce dernier a pour but de compliquer la tâche défensive adverse. Parmi les principaux modes d’attaque indirecte, nous trouvons : la liaison de coups (enchaînement et combinaison), l’attaque avec feinte, l’attaque différée et l’attaque progressive (avec point de pression, sape…).


Attente
Période durant laquelle les deux boxeurs sont en passe d’engager une offensive. C’est le moment où s’effectue de nombreux calculs stratégiques avant l’échange* proprement dit.


Attentiste

Se dit d’un boxeur qui laisse l’initiative à l’adversaire pour en tirer profit. Certains boxeurs sont spécialisés dans ce type de boxe dite « en attente » et leurs actions interviennent lors de l’activité adverse ou juste après. Dans ce style de boxe, on recense trois types d’activités principales : l’arrêt*, le contre* ou la riposte*. Ex. : « faire le centre du ring » et attendre que l’adversaire s’approche pour le cueillir en coup de poing dans l’axe direct (fig.10).

10 [B] porte un direct* du bras avant sur avancée adverse


Attitude de combat

Façon d’être positionné (de se tenir, de s’orienter, d’être en garde*, etc.) dans le combat. On recense différentes attitudes : garde de trois-quarts de face, de profil, en garde en crouch*, garde basse, poids sur jambe avant, poids sur jambe arrière, appuis très écartés, etc. La position du corps peut indiquer les intentions* d’un combattant à l’égard de son adversaire.  Ex. : une attitude de profil peut être le signe d’un travail d’esquive* et de riposte* du bras avant. Voir aussi appuis*, empattement*, garde*.

11[A] est en garde de profil, pieds très écartés et [B] est en garde de trois-quarts de face


Automatisme
Activité réflexe résultant d’un apprentissage. L’entraînement à un rôle important à jouer dans l’acquisition des automatismes de combat.  Car, sans ces derniers, la capacité d’adaptation d’un pratiquant en situation d’opposition est vite limitée. Ex. : couverture* lors de l’arrivée d’un coup ou riposte* instantanée en réponse à une offensive.


Avoir de la classe
Se dit d’un compétiteur à l’aisance exceptionnelle. Il est vrai que certains êtres doués font preuve d’une facilité déconcertante. A différencier du style* (façon de boxer).


Axe d'affrontement

Aussi ligne d’attaque. Ligne imaginaire, directe, reliant deux protagonistes sur laquelle la grande majorité des actions se déroule. On parle également de « couloir d’affrontement* » pour désigner le chemin sur lequel se situent les appuis* des deux protagonistes (fig.12).

12 [A] et [B] sont dans le couloir d’affrontement*

 

 

*            *             *            *             *            *             *            *             *            *             *            *             *

 

LE LEXIQUE TECHNIQUE DE LA BOXE 

 

Texte et dessins : alaindelmas2@free.fr

                                                                                                                   

« L’homme qui à le pouvoir du verbe est un homme riche. »

Proverbe africain

Avertissement

Ce document a vu le jour à la fin des années 1970 pour devenir un outil de formation d’entraîneur. Depuis cette décennie, la terminologie a énormément évolué suite aux nouvelles pratiques d’entraînement et à la recherche en « combatique » (terme que nous avions proposé à l’époque). Aujourd’hui la réflexion est riche en la matière et il était urgent qu’un document expose « ce qui se dit » et « ce qui se fait » dans la discipline.

Depuis les premiers manuels de boxe du 20ème siècle, les termes techniques du noble art* ont sans cesse évolué. Ainsi, trouve t-on dans les écrits actuels des interprétations divergentes des mots de la boxe. C’est à croire que les auteurs n’ont pas pu s’entendre sur une uniformité des définitions. Certains concepts s’inspirent encore de l’ancienne terminologie de l’escrime d’autres se rapprochent des pratiques sportives modernes. La logique et la précision de la terminologie de la boxe sont autant de raisons qui expliquent son efficacité en matière de résultats sportifs en France (les nombreux titres mondiaux obtenus ces dernières années en sont la preuve). Ici, dans ce glossaire nous utilisons le « verbiage » usuel des salles de boxe. Néanmoins certains éléments vont un peu plus loin dans la réflexion technique et sont plutôt destinés aux pratiquants avertis et aux entraîneurs.

Ce document a pour but d’expliquer que la boxe n’est pas un jeu de hasard, qu’il ne suffit pas de donner des coups à l’aveuglette, de frapper vite et fort pour gagner un combat. Si cette époque a existé, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Au contraire, la boxe est un jeu réfléchi, où il faut sans cesse calculer ce que l’on fait pour vaincre.

Comme tout le monde sait, « savoir-boxer » c’est d’abord « ne pas être atteint par l’adversaire », puis c’est « essayer d’atteindre les cibles adverses » cela avec des risques calculés pour pas « laisser des plumes dans la bataille ». Ainsi, le but de cet essai est de répertorier les éléments et concepts qui permettront de répondre aux questions suivantes :

- Quels sont les comportements à mettre en place pour gérer au mieux les différentes phases de jeu

- Comment construire l’offensive et la contre-offensive d’une manière la plus adaptée ? (Neutraliser les actions adverses, se servir de l’activité adverse, etc.)

- Comment conduire l’opposition ? (Piloter le combat du début à la fin, gérer ses ressources, etc.).

Tout cela s’apprend dans les salles de boxe, car faire de la boxe ce n’est pas seulement apprendre à donner des coups ou faire des mouvements… nous l’avons déjà dit, ce temps est révolu.

Il ne s’agit pas ici d’élaborer des théories savantes mais seulement de nommer avec simplicité des faits évidents. On trouvera ainsi dans ce lexique un ensemble de repères qui, nous espérons, permettra de mieux comprendre ce qu’est le « métier de boxeur » car c’est un métier… à part entière.

À toutes et tous, bonne lecture.

                                                         Alain DELMAS - Décembre 2005

« L’expérience de chacun est le trésor de tous » 

Gérard de Nerval

                                     

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Ce lexique a seulement la prétention de récolter les termes véhiculés par les entraîneurs de boxe. Le choix de ces termes ressort de notre activité d’entraîneur et de formateur aux métiers du sport. Ce registre est par conséquent partial et incomplet.

Alain DELMAS est professeur d’éducation physique et diplômé d'Etat en boxe anglaise. Il enseigne la boxe et les arts martiaux depuis une trentaine d’années. Il  intervient à l'université d'Aix-en-Provence et entraîne l'A.U.C.-Bando-Kickboxing. Cadre technique régional, puis responsable national des formations et des grades dans plusieurs fédérations de boxes pieds-poings. Aujourd'hui, il donne de son temps à la Fédération de Bando/Boxe Birmane (www.bando.fr).



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