Direction musicale
Didier Benetti
Mise en scène
Eric Chevalier
Réalisation de la mise en scène et chorégraphie
Daniel Estève
DĂ©cors
Dominique Pichou
Costumes
Dominique Burté
Lumières
Noël Lemaitre
Mimi, mannequin de haute couture
Nathalie Pâque
Lorette, égérie de Raphaël
Angélique Rivoux
Jean-Pierre, compositeur bohème
RĂ©mi Cotta
Raphaël, poète raté
Jean-Louis Poirier
Rita, maîtresse de Bonnardel
Nelly Anne Rabas
Poupoutzoff
Jean-Claude Calon
Gustave
René Camoin
Bonnardel, producteur
Michel Grisoni
Orchestre, chœur et ballet de l’Opéra
Chef de chœur
Catherine Alligon
Pianiste chef de chant
Sabine Dubar
Régisseur général
Philippe Pellier
Régisseur de scène et du chœur
Claudine Garcia
Régisseur de scène
Anthony Duclos
RĂ©gisseur du ballet
Chantal Waegemans
Coiffures
Roger De Greef
Maquillages
Virginie Peyré
Production de l’Opéra-Théâtre de Metz
Un basque péruvo-argentin né à Montbéliard
La famille de Francisco Lopez est d’origine basque, mais assez cosmopolite puisque son père a
été élevé au Pérou et sa mère en Argentine. En 1914, son père, bien qu’ayant la nationalité
péruvienne, s’engage dans l’armée française. Dentiste, il est affecté au service de santé des armées
à Belfort. Sa mère se rend à Montbéliard pour donner naissance à Francisco, le 15 juin 1916.
Cette ville comptait depuis longtemps une communauté hispanique assez importante. A la fin de
la guerre le père de Francisco s’y installe comme chirurgien-dentiste. Très vite, la famille quitte
Montbéliard pour se rapprocher du Pays Basque. Ce sera Bayonne puis Saint-Jean-de-Luz. Mais
en 1921 son père meurt alors que Francisco n’a que cinq ans. Sa mère s’installe à Biarritz où elle
tient un commerce.
Biarritz… Pau… Paris années 30…
L’enfance de Francisco se passe entre l’école, le modeste magasin, le club de rugby, la pelote
basque dont il devient champion de France junior, et la musique car il Ă©tudie le violon et le piano.
Il part ensuite au Lycée de Pau où il passe son baccalauréat. Il se rend ensuite à Paris pour y faire
ses Ă©tudes de chirurgie dentaire. Pour contribuer Ă payer ses Ă©tudes, le soir il joue du piano ou
de la guitare dans les cabarets de la rive gauche. C’est l’époque de Mistinguett et Maurice
Chevalier, celle de Vincent Scotto…
Francis
(1916-1995)
Lopez
Noël 1939 la guerre éclate…
Il est mobilisé et chargé de préparer un spectacle pour les fêtes. C'est à cette occasion qu'il
compose ses premières chansons. Blessé en 1940, il est démobilisé. De retour à Paris, un spectacle
de Maurice Chevalier l’encourage dans sa vocation et tout en pratiquant son métier de dentiste,
il compose chanson sur chanson. C’est alors qu’un décret du gouvernement de Vichy interdit aux
fils d'étrangers d'exercer une profession libérale : le cabinet qu’il vient d’ouvrir est définitivement
fermé. Heureusement Francis Lopez avait fait, grâce à ses compatriotes basques André Dassary
et Georges Guétary, la connaissance de Raymond Legrand qui, ayant orchestré ses chansons, les
enregistre. On les passe à la radio. Certaines sont de grands succès populaires comme
La terreur
des pampas du Mexique, Caballero, Robin des Bois, Chic Ă Chiquito
. A la Libération, toute la France
chante et danse
A Honolulu
. On le voit, il a une prédilection pour la musique hispanisante et
exotique.
Noël 1945 La Belle de Cadix relance l’opérette française
Il fait une rencontre décisive, celle de Raymond Vincy, un jeune Marseillais écrivain de livrets
d’opérettes. Ils écrivent ensemble la première opérette de l'après-guerre
La Belle de Cadix
, créée
sur la scène de l'Elysée Montmartre, le 22 décembre 1945, avec une nouvelle vedette en la
personne du basque Luis Mariano, une voix d’or qu’il a découverte. C’est le triomphe ! Après 50
représentations à l’Elysée-Montmartre,
La Belle de Cadix
est reprise au Casino-Montparnasse, puis
au Théâtre de l'Empire en 1949 dans une version à grand spectacle.
La Belle de Cadix
de Lopez
marque le début de l'âge d'or de l'opérette à grand spectacle de l'après-guerre.
L’incontournable tandem Lopez-Vincy
Pas une saison parisienne sans une de leurs opérettes jusqu’en 1968, et la province se les arrachera!
Entre 1950 et 1960, les opérettes de Lopez-Vincy triomphent au Théâtre du Chatelet, sous la
direction artistique de Maurice Lehmann.
Le Chanteur de Mexico
pour lequel Maurice Lehmann a
réuni les meilleurs interprètes, décorateur, chorégraphe, danseurs… du moment, marque l'apogée
de l'opérette à grand spectacle et celle de la carrière de Luis Mariano. Le trio Lopez-Vincy-Mariano
va durer près de 30 années, jusqu’à la brutale disparition de Vincy (1968) et de Mariano (1970).
Opérettes filmées, musique de film et production
Sorti en 1952, le film
Violettes Impériales
bat des records de recettes et remporte un grand succès
à l'étranger. Mais Lopez ne se limite pas aux opérettes filmées ou aux films musicaux, qui fixent
à tout jamais sur la pellicule ses grands succès.
En 1947, il signe la musique du film de Clouzot,
Quai des Orfèvres
.
En 1961, il est le producteur du
Jeu de la Vérité
de Robert Hossein. Mais on retient surtout ses
opérettes filmées, qui fixent à tout jamais sur la pellicule ses grands succès.
Le succès international de Luis Mariano au cinéma l’empêche de créer toutes les opérettes de
son ami Lopez. C’est ainsi que
La Route Fleurie
, créée au Théâtre de L’ABC fait salle comble
pendant 4 ans avec Georges Guétary dans le rôle du jeune premier, excellemment entouré de
Bourvil et Annie Cordy.
Créée en 1955,
Méditerranée
connaît 600 représentations.
Peu Ă peu englouti par la vague YĂ©-YĂ©
En 1961, le couple Mariano-Cordy triomphe encore à la Gaîté Lyrique dans
Visa pour l'Amour
, une
opérette qui contient un «
Twist contre twist
», clin d’œil à la nouvelle variété. A partir des années
60, les chanteurs du baby boom prennent progressivement possession de la musique de variété et
le public de l’opérette traditionnelle devient moins nombreux. En 1967, le nouveau directeur du
Châtelet passe commande à Lopez du
Prince de Madrid
, une superproduction qui est le dernier
triomphe de Lopez-Vincy-Mariano.
A partir de 1970, l’opérette est en crise. La Gaîté-Lyrique est fermée depuis quelques années et
Le Châtelet est en faillite. Autre grand temple de l’opérette en danger, le Théâtre Mogador, où
ont triomphé le coupe Merkès-Merval. Son directeur Henri Varna n’a jamais voulu programmer
Lopez. Henri Varna meurt en 1970 et son théâtre périclite. En 1971, Francis Lopez est nommé
directeur artistique du Châtelet. Il monte
Gipsy
, un triomphe pendant deux saisons grâce à un
nouveau ténor, José Todaro, qui devient aussitôt célèbre comme « le nouveau Mariano ».
La fin des grandes salles d’opérette à Paris.
Le monde de l’opérette est vacillant. Lorsque Lopez se heurte à la société concessionnaire du
Châtelet, son opérette
Fiesta
est créée au… Théâtre Mogador ! En 1976 alors que Lopez est de
retour au Châtelet pour
Volga
, la ville de Paris décide de reprendre Le Châtelet pour en faire le
« Théâtre Musical de Paris ». Mogador prend
aussi une autre orientation : il n'y a plus de grand
théâtre d'opérette à Paris. Francis Lopez doit se
contenter de petites salles comme Le Théâtre
de La Renaissance, L'Elysée Montmartre ou
L'Eldorado qui accueilleront entre 1979 et 1993
les dernières créations de Lopez.
La postérité
Lopez est le symbole de l’opérette française
d’après-guerre mais il n’a pas pu résister au baby
boom et Ă la tempĂŞte de Mai 68. En 1970,
Mariano et Vincy, ses deux principaux atouts ont
disparu et s’il se maintient jusqu’en 1991, ce
n’est plus la gloire de jadis. La postérité retiendra
ses 34 opérettes, 25 films et plus de 1000
chansons. Sa musique est celle d’un auteur de
mélodies populaires, colorées, joyeuses, qui
chantent dans notre mémoire. Lopez y a
volontairement choisi la voie de la légèreté.
Malgré une réussite professionnelle
incontestable, il a eu une existence peu
heureuse. Séducteur impénitent, il a vainement
cherché le bonheur ; après un premier divorce,
sa nouvelle compagne se suicide, un deuxième
mariage avec Sylvia tourne court : elle meurt de
leucémie à 26 ans. Sa troisième épouse, Anja,
meurt en 1986 dans un accident, il se remarie
en 1990.
En 1989, il avait été promu Chevalier des arts et
des lettres et en 1991, il avait été médaillé par
l’Etat mexicain.
Francis Lopez est mort Ă Paris le 5 janvier 1995
à l’âge de 79 ans.
Un succès de Lopez-Vincy
C’est en 1945, avec la fameuse
Belle de Cadix
, que Francis Lopez a commencé sa fructueuse
collaboration avec le librettiste Raymond Vincy. Il lance Luis Mariano et fait de lui une vedette
internationale. Par la suite, il prouvera que son succès n’est pas uniquement lié à la voix du célèbre
ténor pour lequel il a écrit notamment
Andalousie
en 1947,
Le Chanteur de Mexico
en 1951 et
Le
Prince de Madrid
en 1967.
Une comédie qui relance Bourvil et découvre Annie Cordy
Lopez Ă©crit
La Route Fleurie
pour Georges Guétary, qui est alors un grand chanteur de charme
français connu aux Etats-Unis. D’ailleurs en 1952, il rentre d’Amérique où il vient de tourner
dans le film
Un Américain à Paris
, d’après Gershwin. C’est donc la comédie musicale de Broadway
qui influence directement nos deux créateurs. On y retrouve le typique tandem américain
constitué d’un crooner de charme et d’un faire valoir comique, à la manière d’un duo Bing
Crosby/Bob Hope. Il est décidé que le duo français sera Guétary/Bourvil. Bourvil est alors en
baisse de régime et
La Route Fleurie
va relancer sa carrière. Pour les Ă©lĂ©ments fĂ©minins on a dĂ©jĂ
la jolie jeune première Claude Arvelle. Il faut trouver une jeune comique, jolie et pétillante, sachant
chanter et danser. Lopez la déniche alors qu’elle est inconnue, au Bœuf sur le Toit, un cabaret de
Bruxelles. Elle se nomme Annie Cordy. Il faut beaucoup de force de persuasion pour que la jeune
fantaisiste accepte de quitter son pays, mais elle ne le regrettera pas. Elle va être la révélation du
spectacle. Paul Guth écrit à son propos «
Vous ne brûlez pas les planches, vous les calcinez
».
Un succès durable
Le quatuor de choc va roder la pièce à Lyon, puis c’est, dix jours plus tard, la scène de l’ABC, un
théâtre où le Tout-Paris vient se divertir. En 1950 on vient d’y donner le dernier succès de Marcel
Achard,
La p’tit’ Lili
, Ă©crite pour Edith Piaf, avec Robert Lamoureux et Eddie Constantine.
La Route
Fleurie
remporte un succès phénoménal et se joue durant quatre années consécutives à l’ABC.
Certains des créateurs des rôles prennent des congés, comme Guétary. Annie Cordy paye un
dédit afin de poursuivre ailleurs une carrière si brillamment commencée. Seul Bourvil reste fidèle
au poste pendant les quatre ans.
Après Paris, c’est toute la province qui fait un triomphe à cette opérette, une des rares de Lopez
qui soient demeurées au répertoire.
Avec
La Route Fleurie
, Lopez change de peu de style : exit les rythmes exotiques.
Les refrains ne manquent pas «
Petit village dans la ville, sur la hauteur, Montmartre est le dernier asile
de tous les rêveurs…
», «
On est poète ou on n’l’est pas, ça paraît bête, mais c’est comm’ça
», «
Prenons
la route fleurie qui conduit vers le bonheur…
», «
C’est la vie de bohème, la vie sans façon, la vie de
garçon, la vie de patapatachon...
», «
Le vrai poète, j’imagine, trouve partout l’inspiration, ce fut un lac
pour Lamartine, et pour César, le Rubicon…
», «
A mama, Ă dada, Ă scar scar, ce fut Ă Madagascar
»,
«
Da ga da tsoin tsoin, cet air qui vous en bouche un coin…
»
Le librettiste Raymond Vincy (1904-1968)
Auteur de pièces de comédie et de livrets d’opérette, Raymond Vincy a écrit de nombreux textes
de chansons parmi lesquelles
Petit Papa Noël
, Ă©crite en 1946 sur une musique du compositeur
marseillais Henri Martinet (1909-1985). Son véritable nom était Raymond Ovanessian. Il débute
à Marseille en rédigeant de façon anonyme les livrets d’opérettes pour Vincent Scotto (
Trois de
la Marine, Les Gangsters du Château d'If
…) que chante un autre marseillais : Alibert. En 1942, il signe
le livret de la revue de Scotto,
C'est tout le Midi
. Il suit Scotto et Alibert Ă Paris et rencontre
Francis Lopez en 1945. C’est en collaboration avec Marc-Cab, et Maurice Vandair qu’il écrit le
livret de
La Belle de Cadix
qui le rend célèbre. Il devient alors le librettiste attitré de Lopez en lui
écrivant des opérettes a succès, parmi lesquelles
Andalousie, Quatre jours Ă Paris, Pour Don Carlos,
Le Chanteur de Mexico, La Route Fleurie, La Toison d'Or, Méditerranée, Le Secret de Marco Polo, Visa pour
l'Amour, Le Prince de Madrid.
A la demande du directeur du Châtelet, il écrit aussi le livret de
Maria
Flora
avec une musique de Henri Betti ainsi que les textes français de
Rose de Noël
, une opérette
posthume de Franz Lehár. Raymond Vincy est l’auteur de
J'y suis, j'y reste
, une comédie écrite
pour Jeanne Sourza, qui a remporté un triomphe.
L’orchestrateur Jacques-Henry Rys (1909-1960)
Jacques-Henry Rys, chef d'orchestre et compositeur français, était connu dans les années 40 et
50 comme chef d'orchestre de musique légère. Il a dirigé les enregistrements des vedettes de la
chanson de l'époque comme Luis Mariano, Andrex et Yvette Giraud. Il a dirigé des émissions de
variété à la radio. Il a réalisé les orchestrations des premières opérettes de Lopez, dont il a assuré
comme chef d’orchestre la création.
La Belle de Cadix
(1945),
Andalousie
(1947),
Quatre jours Ă Paris
(1948),
Monsieur Bourgogne
(1949),
La Route Fleurie
(1952), et
TĂŞte de Linotte
en collaboration avec
Paul Bonneau, (1957).
Rys a écrit la musique d’opérettes à succès,
Colorado
en 1950,
Pampanilla
en 1954, et en 1955
Les
Chevaliers du Ciel
en collaboration avec Henri Bourtayre.
Acte I
Ă€ Montmartre. Place du Tertre
Jean-Pierre, Raphaël et Lorette sont trois amis insouciants, bohèmes, joyeux, qui mettent en
commun leurs ressources, et pour l'instant surtout leur manque de ressources.
Ils sont toujours à court d'argent et, sans le chèque mensuel que Jean-Pierre reçoit d'une tante
fortunée, la situation serait désespérée. Un espoir se dessine toutefois. Un producteur est
enthousiasmé par la musique d'une opérette composée par Jean-Pierre. Dès qu'un scénario
original lui sera présenté, il versera une confortable avance.
Raphaël, pour sa part, songe surtout à déclarer sa flamme à Lorette. Maladroit et gaffeur, il ne sait
pas trop comment s'y prendre.
En cette belle matinée de juin, Mimi, jeune mannequin, profite de sa première journée de vacances
pour faire un petit pèlerinage dans ce Montmartre où elle a été élevée. Elle y retrouve ses amis
d'enfance, Lorette et Raphaël, qui lui présentent Jean-Pierre.
En la voyant, le jeune homme comprend qu'il vient de rencontrer la femme de sa vie. Mimi, de
son côté, n'est pas insensible au charme de Jean-Pierre. Mais elle a reçu une demande en mariage
de Bonnardel, un producteur de cinéma quinquagénaire. L'aventure ici, la sécurité là -bas. La jeune
fille veut laisser passer les vacances avant de prendre une décision.
Jean-Pierre décide Mimi, Lorette et Raphaël à partir en vacances avec lui sur la côte d'Azur. Le
chèque de sa tante, qui doit lui parvenir le lendemain, permettra de faire face aux premiers frais.
Opérette en deux actes et douz
e tableaux
Livret de Ra
ymond
Vincy
Musique de F
rancis Lopez
Orchestration de Jacques-Henr
y Rys
1
ère
représentation au
Théâtr
e des CĂ©lestins Ă L
yon, le 9 décembr
e 1952
Création parisienne au
Théâtr
e de l’ABC
, le 19 décembr
e 1952
Mais il faut bientôt déchanter. La tante a décidé de couper les vivres à son neveu. Toutefois, elle
met Ă sa disposition, pendant le mois de juillet, sa luxueuse villa d'Antibes.
Jean-Pierre se rend chez Bonnardel, qui n'est autre que le fameux producteur intéressé par son
opérette. Il ne peut obtenir d'avance, mais réussit à lui louer pour un mois la villa de sa tante, au
profit de Rita Florida, la capiteuse maîtresse du producteur. Nos quatre héros peuvent maintenant
prendre "la route fleurie", qui les mènera sur les bords de la Méditerranée.
Ă€ Antibes
Gustave, le majordome, a eu la même idée que le neveu de sa patronne. Il a loué la villa... au
professeur Poupoutzoff. Jean-Pierre et ses amis arrivent Ă la villa, en principe pour quelques
heures seulement. Mais, par suite de la double location, ils sont conduits Ă rester pour pallier les
difficultés éventuelles. Effectivement, Rita et Poupoutzoff arrivent successivement. La jeune femme
n'est pas insensible au charme de Jean-Pierre, et le professeur est intéressé par le faciès de
RaphaĂ«l, en qui il reconnaĂ®t le type parfait du dĂ©gĂ©nĂ©rĂ© paranoĂŻaque. Nos hĂ©ros rĂ©ussissent Ă
faire admettre à Rita et Poupoutzoff leur présence réciproque.
Acte II
On apprend bientôt l'arrivée imprévue de Bonnardel. Jusque-là , Mimi, qui n'était pas sûre de ses
sentiments pour Jean-Pierre, n'avait pas osé lui dire qu'elle connaissait le producteur. Aujourd'hui,
elle sait qu'elle aime le jeune homme. Elle lui avoue la vérité. D'abord jaloux, Jean-Pierre est
touché par le désintéressement de Mimi. Sans fortune lui-même, il ne veut pas gâcher la vie de
celle qu'il aime. Il lui fait comprendre qu'elle n'est qu'une amourette pour lui ; Mimi se retire
furieuse. Le producteur reconnaît son compositeur, Rita apprend l'exis tence de Mimi. Bref,
l'atmosphère est orageuse et Raphaël fait les frais de la mauvaise humeur générale.
Bonnardel, qui dans le fond n'est pas un mauvais bougre, demande Ă Jean-Pierre de s'expliquer.
Le jeune homme lui raconte leurs aventures. Bonnardel est enthousiasmé : leur histoire fera un
excellent scénario. Il l'achète immédiatement. Mimi, Lorette et Rita seront les vedettes du film
La Route Fleurie
, qui en sera tiré.
Et cette histoire se terminera par un triple mariage : Jean-Pierre et Mimi, Raphaël et Lorette,
Bonnardel et Rita.
Sa carrière débute au sein des grandes
phalanges symphoniques l'Orchestre
Philharmonique de Monte-Carlo, l'Orchestre
Philharmonique de Radio-France et l’Orchestre National de France
Ayant joué en qualité de timbalier solo sous la direction des plus
prestigieux chefs d’orchestres tels que Pierre Boulez, Lorin Maazel,
Riccardo Muti, Seiji Ozawa, Kurt Masur... Il décide de se consacrer à la
direction d’orchestre, dont ses premiers pas seront guidés par Manuel
Rosenthal
Son éclectisme musical lui permet d’aborder les œuvres du grand
répertoire, le répertoire lyrique et la musique d’aujourd’hui, avec une
prédilection toutefois pour les œuvres hautes en couleur et en rythmes.
Il a participé à de nombreuses occasions à la fusion des genres musicaux
tels que : musique symphonique avec des musiciens de Jazz ou de
musique traditionnelle (Martial Solal Big-Band, Patrice Caratini Big-Band,
Henry Texier quintette, Didier Squiban…).
Depuis quelques années son répertoire s’est orienté naturellement vers
le grand répertoire d’opérettes, de comédies musicales et de ballets. Il a
notamment dirigé à l’Opéra Royal de Liège la production de Sugar dans
une mise en scène de Jean-Louis Grinda ainsi que
Chantons sous la Pluie
à Montréal,
Le Mikado, La Route Fleurie, OrphĂ©e aux Enfers, Quatre jours Ă
Paris, Phi-Phi
… le ballet
Zorba le Grec
dans les opéras de Nice, Metz, Toulon
et Avignon
En qualité de compositeur, il a à son catalogue des concertos pour
percussions, harpes, arrangements et orchestrations.
Il a récemment donné à l’Opéra de Metz la création mondiale de son
ballet
The Thin White Line
avec la complicité du chorégraphe Barry Collins.
Il est régulièrement invité par des institutions comme l’Orchestre
National de France, l’Orchestre Philharmonique de Montpellier,
l’Orchestre National d'Ile de France, l’Orchestre Philharmonique de
Bucarest, l’Orchestre National de Lille, l’Orchestre de Bretagne,
l’Orchestre Symphonique de Barcelone, l’Orchestre Philharmonique de
Liège, l’Orchestre Lyrique d’Avignon, l’Opéra Toulon Provence
Méditerranée, l’Opéra de Metz, l’Opéra Royal de Wallonie.
Directeur artistique de l’Opéra de Metz
depuis 2004, Eric Chevalier Ă©tudie au Theater
Design Course of The English National Opera
à Londres et conçoit en 1979 les décors des
Saltimbanques
à l’Opéra de
Liège. Il entre au Bureau d’Etudes de l’Opéra de Paris en 1981, où il est
nommé deux ans plus tard chargé de production.
Il poursuit conjointement à cela son activité de décorateur et signe
successivement
Les Contes d’Hoffmann
et
Roméo et Juliette
Ă SĂ©oul,
Le
Pescatrici
Ă Metz,
Giasone
à Innsbrück, Caen ainsi qu’au Théâtre des
Champs-Elysées,
Der Golem
Ă Ulm,
Don Quichotte
Ă Tours, Rennes et
Angers,
Carmen
et
Faust
au Théâtre de la Cité de Carcassonne,
La Vie
Parisienne
à Liège,
Une Nuit Ă Venise
Ă Kaiserslautern,
Erzsebet
Ă Massy.
Depuis 1994, il aborde la réalisation conjointe des décors et de la mise
en scène avec
La Flûte Enchantée
à Reims, Limoges, Liège et Toulon,
La
Traviata
Ă Reims et Toulon,
Rigoletto
à Reims, Marseille, Athènes,
La Fille de
Madame Angot, Barbe-Bleue, Hans le Joueur de Flûte, Les Contes d’Hoffmann
et
L’Amant Anonyme
Ă Metz,
Le Petit Duc
Ă Metz et Avignon,
Les Travaux
d’Hercule
et
Der Prozess
à Nantes (création en France).
Il a réalisé les décors de
Titanic
pour les Opéras de Liège et Avignon,
Das
Tagebuch der Anne Frank
pour Karlsruhe,
Der Ring des Nibelungen
pour
l’Opéra de Liège,
Monsieur Beaucaire, Les Huguenots, Death in Venice et
Monsieur de Chimpanzé/Monsieur Choufleuri
pour Metz, oĂą il a Ă©galement
assuré la mise en scène de
La Route Fleurie
. Pour Angers et Nantes, il signe
la création en France des
Bonnes
, opéra de Peter Bengtson d’après Jean
Genet, le décor de
Sugar
(
Certains l’aiment chaud
) à Liège et
Le Renard Ă
l’Opéra
, création d’Isabelle Aboulker à Limoges.
Il a été, en outre, l’assistant de Valério Adami, Karel Appel, Arman, Miguel
Barcello, Paul Jenkins, Hubert Monloup ainsi que d’Alexandre Trauner
pour
La Flûte Enchantée
aux Chorégies d’Orange.
Didier
Benetti
Direction musicale
Eric
Chevalier
Mise en scène
Après des études de flûte traversière, chant
et danse (modern-jazz, claquettes) Ă Lyon,
Genève, Paris et New-York, il chante avec
l’ensemble Michel Piquemal et les jeunes solistes de Rachid Safir, puis est
en résidence à Royaumont où il participe notamment à la création
d’œuvres contemporaines diffusées sur France Musique. Chanteur
danseur et comédien, il participe à diverses productions de comédies
musicales (
My fair Lady, Candide
…) ainsi que d’opéras. Il passe ensuite
deux années dans la troupe de Jérôme Savary, tout d’abord à Chaillot
puis à l’opéra-comique.
Il est assistant dans plusieurs théâtres nationaux, puis collaborateur de
Laurence Dale comme chorégraphe pour
Les Huguenots, Ariane Ă Naxos
et
Opera Seria
. A Metz, il est chorégraphe de
La Route Fleurie
, spectacle
repris à l’Opéra d’Avignon où il réalise la mise en scène. Parallèlement,
il a assuré durant six saisons la direction musicale et le rôle du Moine-
Chanteur au sein d’une fresque historique à l’Abbaye de Maillezais. Il a
créé l’ « Ensemble Mille e tre » en 1995 qui s’est illustré dans diverses
maisons d’opéra, en particulier au Théâtre de Compiègne dans
l’adaptation française d’Eric-Emmanuel Schmidt des
Noces de Figaro
de
Mozart. Il crée la « Compagnie de l’Arène » en 2006 qui produit, en 2007,
le festival « Les Nuits d’Eté de Villebois » dont il est directeur artistique.
Il y met en scène
La Voix Humaine
de Cocteau-Poulenc, et est Ă©galement
l’interprète de
L’Homme en Habit Rouge
, un hommage à Barbara créé en
collaboration avec Vincent Prezioso.
En 2007, il est chorégraphe dans
Les Contes d’Hoffmann
au Nationale
Reisopera (Hollande).
Parmi ses projets : la deuxième édition du festival « Les Nuits d’Eté de
Villebois »,
Les Aventures du Roi Pausole
d’Arthur Honegger avec Opera
Trionfo à Amsterdam, en 2008, la reprise d’
Ariane Ă Naxos
à l’Opéra
Royal de Wallonie à Liège en collaboration avec Laurence Dale, en 2009.
Dominique Pichou a créé, depuis 1976, de
nombreux décors et costumes pour la scène,
d’abord au théâtre, en travaillant avec
plusieurs centres dramatiques nationaux ou compagnies indépendantes
(la Comédie de Saint-Etienne, le Théâtre National de Bordeaux-Aquitaine,
du Nord Pas-de-Calais, le Théâtre National de Marseille, de Toulouse, …),
puis pour l’opéra et la comédie musicale en France et à l’étranger
(Opéras d’Avignon, de Montpellier, de Tours, de Nantes, de Nancy, de
Bordeaux, l’Opéra Comique, les Opéras de Los Angeles, de Portland, de
Lausanne, le Grand Théâtre de Genève…).
Il a également scénographié de très grands espaces pour des événements
de plein air notamment l’arrivée de la course Cutty Sark dans le port de
Bordeaux …
Parallèlement à ses créations pour le spectacle, Dominique Pichou
poursuit une œuvre de peintre et a ainsi exposé ses dessins et peintures
dans plusieurs galeries. Il a également créé de nombreuses affiches
d’opéra et de ballet, ainsi que des œuvres de très grand format (plafond
du Théâtre Molière à Bordeaux), certaines réalisées en public.
Il a signé les décors de l’opéra
Sampiero Corso
de Henri Tomasi à l’Opéra
de Marseille, dans la mise en scène de Renée Auphan, puis
Orphée aux
Enfers
à l’Opéra Royal de Wallonie,
Trois Valses
à l’Opéra-Théâtre de Metz,
où il présente ensuite
La Route Fleurie
.
Dominique
Pichou
DĂ©cors
Daniel
Estève
Réalisation de la mise en scène
et chorégraphie
Dominique Burté fait ses débuts à l’Opéra de
Nancy. De figuration en stage de couture, de
création d'accessoires en assistanat, il y fait
ses classes, s'enrichissant au fil du temps du talent des divers décorateurs
qu’il rencontre.
Il collabore avec Rosalie Varda pendant dix ans. Il choisit ensuite de partir
se perfectionner dans l’un des meilleurs ateliers parisiens, celui dirigé par
Gérard Audier, où il est amené à connaître deux maîtres, Patrice
Cauchetier et Jacques Schmidt. Il devient l’assistant de ce dernier au
Théâtre National de Chaillot, à Nice, Avignon et Genève.
Antoine Bourseiller lui confie sa première création de costumes pour
Les Fiançailles au Couvent
qu’il met en scène. Suivent
Rigoletto, Roméo et
Juliette
(mises en scène : Yves Lefebvre),
Alcina
(mise en scène : Carlos
Barcena) ainsi que quelques opérettes.
Il collabore avec la compagnie messine « Roland Furieux » dont
Un
Caprice de Musset
est remarqué au Festival d’Avignon en 1998.
Ayant intégré l’atelier couture de l’Opéra de Metz, il continue à conjuguer
avec bonheur création, assistanat et fabrication (couturier, modiste,
créateur de bijoux, masques et accessoires). Il y a signé les costumes des
Huguenots
,
Shéhérazade, Death in Venice, Les Contes d’Hoffmann, Monsieur de
Chimpanzé/Monsieur Choufleuri, La Route Fleurie
, les créations mondiales de
Mi Amor
de Charles Chaynes et de
Au bois lacté
de François Narboni et
très récemment
ThaĂŻs
et
VĂ©ronique
.
Parmi ses projets,
Pelléas et Mélisande
ainsi que
Don Giovanni
.
D'abord machiniste, puis Ă©lectricien et
régisseur lumière, Noël Lemaitre devient
ensuite créateur d’éclairages scénique et
architectural.
A l'Opéra-Théâtre d'Avignon, il réalise les lumières de
La Belle Hélène,
Victoria et son Hussard, Phi-Phi, La Veuve Joyeuse, Le Pays du Sourire et Die
FledermaĂĽs, Les Mousquetaires au Couvent, La MĂ©lodie du Bonheur, Les
Misérables, Werher, Tosca…
Il crée des éclairages pour des pièces de théâtre, des spectacles de
variétés, des spectacles chorégraphiques et des spectacles pour enfants.
De 1994 à 1996, il est éclairagiste de la Compagnie « Opéra sur Mer »
des Croisières Paquet-Costa. Il réalise les lumières de
Valses de Vienne
Ă
l'Acropolis de Nice,
Werther, Les PĂŞcheurs de Perles
et
Don Giovanni
Ă
Mérignac. Avec le Ballet de l'Opéra-Théâtre d'Avignon et des Pays de
Vaucluse, il collabore avec des chorégraphes tels que Myriam Naisy, Éric
Vu An et Philip Lansdale. Il réalise les lumières de
L'Auberge du Cheval
Blanc
au Théâtre Mogador à Paris, ainsi que la comédie musicale
La
Marseillaise Noire sous les Flamboyants
.
En 2000, il réalise les lumières d’une création « hip hop »,
Fandango
et de
Don Quichotte
.
Il assure les éclairages de la création chorégraphique
Ă€ l'Aube des Dieux
et celle de la création mondiale
Mille ans sont comme un jour dans le ciel
.
En 2002, il réalise les éclairages pour la création du
Boléro
de Ravel dans
une chorégraphie de Jean-Charles Gil. Plus récemment, il signe les
Ă©clairages de
Rêve de Valse, Le Pays du Sourire, Passionnément, Un de la
Canebière, Lakmé, Nabucco, La Mélodie du Bonheur, Fandango, La Chave-
souris
…
En 2007, il Ă©claire
Princesse Czardas, Quatre Saisons
(chorégraphie Eric
Bellaud),
Présence
(chorégraphie de Tayeb Benamara)…
Parmi ses projets, citons
La Traviata, AĂŻda, Le Chanteur de Mexico, Les Contes
d’Hoffmann
.
L’Opéra Toulon Provence Méditerranée l’a accueilli pour
La Belle au Bois
Dormant
et
Casse-Noisette
. On le retrouvera la saison prochaine pour
Un
de la Canebière
.
Noël
Lemaitre
Lumières
Dominique
Burté
Costumes
Dès l’âge de 6 ans Nathalie Pâque suit des
cours de danse classique, moderne et jazz.
Elle se perfectionne avec des chorégraphes
tels que Rick Odums, Bruce Taylor…
En 1989, elle représente la France au concours Eurovision avec la
chanson « J’ai volé la vie ».
Elle poursuit ses études (théâtre, déclamation, diction…) à l’Académie
de Liège où elle obtient un 1er prix de comédie en 1992. Durant toute
cette période, Nathalie Pâques sort plusieurs albums en Belgique. En
décembre 2000, elle participe à la comédie musicale
Titanic
. Elle reprend
ensuite le rôle de Katy Selden dans la comédie musicale
Chantons sous la
Pluie
(Molière 2001 pour le meilleur spectacle musical) à Metz, Liège,
Limoges, Toulon et Montréal.
En 2003, elle crée le rôle de Blanche Neige mise en scène par Jean-Luc
Moreau en Belgique et à Paris (Folies-Bergères). En 2004, elle interprète
le rôle de Kate Hollington, ainsi que celui d’Agnès/
Chance
au Théâtre Le
MĂ©ry et au Lucernaire Ă Paris.
En 2005, elle reprend le rĂ´le de Kate MacGowan/
Titanic
à l’Opéra Royal
de Wallonie.
Nathalie Pâque prĂ©sente ses nouvelles chansons en concert Ă Paris et Ă
Liège en 2006.
Elle interprète en 2006 le rôle de Mimi/
La Route Fleurie
à l’Opéra
d’Avignon.
Actuellement, Nathalie Pâque présente en Belgique et à Paris des
concerts de ses propres chansons. En octobre 2007, elle crée
Broadway
Baby !
au petit Théâtre de Liège, un « one woman show » conçu sur
mesure pour elle et mise en scène par Joseph Fowler.
Angélique Rivoux débute très jeune sa
formation artistique par la danse classique et
évoluera au sein du ballet l’Opéra Royal de
Wallonie durant 6 ans. Elle entame parallèlement une formation de
comédienne et chanteuse, ce qui lui permet d’interpréter le rôle de
Nanette/
No, No, Nanette
en 1995, à Liège.
Suivent alors à Liège, Lille, Metz, Reims, Nancy, plusieurs spectacles
musicaux tels que
Hello Dolly, My Fair Lady, Valses de Vienne, La Belle Hélène,
La Vie Parisienne
,…
Au théâtre, elle interprète des rôles tels que Barbara/
Double Mixte
,
Angélique et Louison/
Le Malade Imaginaire
ou encore Estelle/
Huis Clos
.
Elle complète sa formation de comédienne au Conservatoire Royal de
Musique de Liège et depuis 2001, se perfectionne en chant à Paris auprès
de Yaël Benzaquen. Elle se produira ensuite dans un spectacle théâtral
musical
Bill, Fanny et Monsieur
. En 2003, elle interprète le rôle de Tigy
Simenon/
Simenon et Joséphine
, comédie musicale créée à Liège. Elle est
Zelda Zanders puis Lina Lamont dans
Chantons sous la Pluie
(Molière du
meilleur spectacle musical 2001). En 2004, dans le cadre du Festival de
Chateauroux, elle incarne George Sand dans un spectacle consacrĂ© Ă
cet écrivain. On a pu également la voir au Festival d’Avignon dans
Les
Précieuses ridicules
. Après avoir tenu le rôle de Madeleine Astor/
Titanic
en
2000 à Liège, elle y incarne le personnage d’Alice Beane en 2005. En 2006
Ă Paris, elle est Isabelle dans
L’illusion Comique
de Corneille au Théâtre de
Poche-Montparnasse. En 2007, elle participe aux créations musicales,
L’Ultime Rendez-vous, Jusqu’aux Dents
et
Panique Ă Bord
.
Elle interprète le rôle de Lorette/
La Route Fleurie
à l’Opéra d’Avignon
(2006).
Angélique
Rivoux
Lorette
Nathalie
Pâque
Mimi
RĂ©mi
Cotta
Jean-Pierre
NĂ© Ă Marseille, RĂ©mi Cotta entreprend tout
d’abord une carrière de graphiste après
l’obtention de son diplôme aux Beaux Arts
d’Orléans.
Attiré par le spectacle, il conçoit des décors de divers spectacles pour
des compagnies de Théâtre à Lyon et notamment pour le Théâtre des
CĂ©lestins.
Diplômé du CNSM de Lyon en Chant Musique Ancienne, il commence sa
carrière à l’Opéra de Lyon avec Claire Gibault puis avec William Christie,
mais aussi avec le quatuor de Jazz « Avoixcadabra ! » dont il est
l’arrangeur associé.
Il intègre à Lyon la compagnie de danse contemporaine « Temps Battant »
pour laquelle il chante et danse. Danseur de tango argentin, il participe Ă
plusieurs Biennales de la Danse de Lyon. Il est également comédien dans
des téléfilms et pièces de théâtre, notamment Panique en Coulisse de
Michael Frayn, adapté par Michèle Laroque et Dominique Deschamp pour
une tournée franco-suisse.
Aujourd’hui parisien, il adapte son roman
Mon Frigo me trompe
en
comédie musicale créé au Théâtre Le Méry.
Il signe les mises en scène de
Théo, Prince des Pierres
nominée aux Musicals
de BĂ©ziers en 2007 et
La Petite Boutique du Bonheur
(prix DĂ©couverte des
Musicales de Paris 2007).
Il est chanteur soliste dans divers comédies musicales :
Le Bal des Animaux,
Au Petit Bonheur la Chance
(Prix de la meilleur chanson aux Musicals de
BĂ©ziers 2005),
Anges et DĂ©mons
, en tournée japonaise avec le « Japan Tour
of Broadway Musical Company »,
Dracula, Chance!, Mon Frigo me trompe,
My Fair Lady, Théo, Prince des Pierres
… et dans des opérettes, opéras et
oratorios :
L’Auberge du Cheval Blanc, Rêves de Valses, Valses de Vienne,
Violettes Impériales, Le Pays du Sourire, La Vie Parisienne, La Veuve Joyeuse,
Sissy, Lakmé, Acis et Galathée, Les Noces de Figaro, Thésée, le Stabat Mater
de
Caldara,
La Messe du Couronnement
de Mozart…
Jean-Louis Poirier fait ses Ă©tudes de chant Ă
l'école d'Art Lyrique de l'Opéra de Paris dans
la classe de Michel Sénéchal. Il se dirige
ensuite vers l'Atelier Lyrique de l'Opéra de Lyon où il participe à de
nombreux spectacles, sous la direction de Claire Gibault ; il y interprète,
entre autres, le rĂ´le d'Oebalus/
Appollo et Hyacinthus
de Mozart, la Théière,
l'Arithmétique et la Rainette/
L'Enfant et les Sortilèges
de Ravel, spectacle
mis en scène par Patrice Caurier et Moshe Leiser.
Il travaille avec Louis Erlo :
Le Monde de la Lune
de Haydn,
Les Brigands
d'Offenbach, ou encore
L'Amour des Trois Oranges
sous la direction de
Kent Nagano.
A l'occasion des Rencontres Musicales d'Evian en 1993, Rostropovich lui
confie le rôle de Nicolas, dans la création contemporaine :
Ah! ces Russes
.
Ces dernières années, il chante les rôles de ténor de caractère et se
produit régulièrement sur les scènes lyriques françaises: Lucas/
Le MĂ©decin
Malgré Lui
à l'Opéra de Lyon, Ménélas/
La Belle Hélène
à l'Opéra de Tours,
CĂ©lestin/
L'Auberge du Cheval Blanc
au Théâtre du Capitole, Goro/
Madama
Butterfly,
à l'Opéra de Rennes, Loustot/
VĂ©ronique
à l'Opéra de Rennes.
La diversité de sa formation musicale et théâtrale le conduit à collaborer
avec la « Compagnie Off », pour la création du spectacle Carmen
« Opéra de Rue » à La Villette en 2000, ainsi qu'avec le CDN de Savoie
pour
Cendrillon
de Pauline Viardot, spectacle placé sous la direction
musicale de Françoise Tillard et mis en scène par Ruth Orthman.
En 2006/07, il chante Pedrillo/
L'Enlèvement au Sérail
au Grand Théâtre de
Limoges, Goro/
Madama Butteffly
à l'Opéra de Rouen,
Les Travaux d’Hercule
à l’Opéra de Rennes (repris en 2009 à l’Opéra de Metz),
La Vie Parisienne
Ă Limoges.
Parmi ses projets,
Offenbach’s Café, Zinc Tragédie
aux Nuits d’Eté de
Villebois (livret et mise en scène de Daniel Estève).
Jean-Louis
Poirier
Raphaël
Après avoir obtenu ses diplômes au
Conservatoire de Bordeaux dans la classe de
chant de Robert Massard, elle se
perfectionne au Conservatoire National Supérieur de Paris où elle
obtient un diplôme de solfège et un 1er prix en Opérette et Comédie
Musicale. Elle est ensuite l’élève Mady Mesplé.
Sa carrière parisienne commence en 1981 avec la troupe des
« Musicomédiens » créé par Maurice Jacquemont. Avec cette compagnie,
elle joue
Il Signor Fagotto, L'Ile de Tulipatan, Daphnis et Chloé
(Offenbach),
Fantasio
(Musset),
Le Roi Cerf
(Gozzi)…
Elle joue Aspasie/
Phi Phi
au Théâtre des Bouffes-Parisiens,
Comme il vous
plaira
de Shakespeare au Théâtre du Rond Point mise en scène par
Maurice Jacquemont.
Elle rejoint la compagnie « Fracasse ». Avec cette troupe, elle interprète
des rĂ´les dans
Christophe Colomb, Capitaine Fracasse, Le Tour du Monde en
80 Jours, Robin des Bois
(spectacle sur glace avec Philippe Candeloro).
Parallèlement, elle chante sur les plus grandes scènes françaises : Toulouse,
Nancy, Metz, Lille, Nantes, Marseille, Reims, Rennes, Rouen, Calais, Dijon,
Angoulême, Angers, Limoges... Elle y joue des classiques de l'opéra
comique et de l'opérette (
Les Mousquetaires au Couvent, Le Pays du Sourire,
La Veuve Joyeuse, La Vie Parisienne, Rose de Noël, Valses de Vienne
...) ainsi que
des ouvrages plus récents tels que
Pas sur la Bouche, Dédé, Phi-Phi, Ta
Bouche, Flossie, No No Nanette, Quatre Jours Ă Paris
...
Elle joue dans
La PĂ©richole
mise en scène de Jérôme Savary (au Théâtre
Mogador, au Théâtre National de Chaillot et à l'Opéra Comique).
En 2001, Nelly-Anne Rabas rejoint au Théâtre Daunou l'équipe de
Frou-
Frou les Bains
(Molière du meilleur spectacle musical en 2002). Ce
spectacle sera joué plus de 1000 fois à Paris et en tournée.
Elle chante le répertoire de Jacques Brel dans
Brel ou L'Impossible RĂŞve
au
Tambour Royal.
Daniel Estève, directeur de la compagnie de « L'Arène », lui confie le rôle
de
La Voix Humaine
de Poulenc au Festival de Villebois Lavalette en 2007.
Elle vient de jouer
Chamfort
une pièce historique de Isabelle Bournat.
Jean-Claude Calon Ă©tudie au Conservatoire
National Supérieur de Musique de Paris où il
obtient un premier prix.
Jacques Brel l’engage pour jouer dans
L’Homme de la Mancha
, le rĂ´le de
Sancho Pança. Il enregistre ce rôle pour le disque de la version française.
On le retrouve dans
Un Violon sur le Toit
avec Yvan Rebroff.
Il crée en 1975,
Monte-Cristo
, une comédie musicale de Michel Legrand et
en enregistre le disque. Dans sa carrière d’interprète, il faut mentionner
le spectacle de Jean Poiret
Il était une fois l'Opérette
. En 1996, il crée
Le
Passe Muraille
de Michel Legrand (Molière du meilleur spectacle musical).
Au théâtre, il joue Marivaux, Molière, Victor Hugo...
Pour la télévision, il tourne dans plusieurs séries télévisées
Julien Fontanes,
magistrat, Le commissaire Moulin, Le jap, Deux flics, La kinée, La bicyclette
bleue
,
Diane femme flic, Maigret, Famille d’accueil, Marie Humbert, Notable
donc coupable, Section de recherche, Maupassant, Le silence de l’épervier, Ligne
de feu.
Il est aussi metteur en scène, entre autres de
No No Nanette, Flossie,
Monsieur Carnaval
.
Au cinéma, il tourne avec Bertrand Tavernier
La vie et rien d'autre, L.627,
La fille de D'Artagnan
et
Capitaine Conan
et
Laissez-passer
, avec Pierre
Jolivet
Ma petite entreprise,
avec Patrice Leconte
Les grands ducs
et avec
GĂ©rard Oury,
FantĂ´me avec chauffeur
...
A Toulon, il a chanté le rôle de Bienstock/
Sugar
(2004/05)
Jean-Claude
Calon
Poupoutzoff
Nelly Anne
Rabas
Rita
René
Camoin
Gustave
En 1957, René Camoin obtient son Premier
prix de Comédie au Conservatoire National
d’Art Dramatique, il est aussitôt engagé à la
Comédie Française comme pensionnaire. Il en sera ensuite sociétaire de
1964 à 1980. Après avoir joué durant ces années, tous les grands
classiques du répertoire, il s’oriente vers le Théâtre Moderne et le
Théatre de Boulevard. Il joue pour la télévision
Le Franc Tireur
dans une
mise en scène de Maurice Faivelic, 1788,
Ondine
de Giraudoux,
La Guerre
des Femmes
de Dumas… Il aborde comme comédien chanteur le théatre
musical avec
Yes
de Maurice Yvain en tournée puis
La Belle de Cadix
et
Andalousie
de Francis Lopez,
La Mascotte
d’Audran à l’Opéra de Nancy
et au Capitole de Toulouse,
Phi-Phi
de Christiné à Avignon, Tours…
Le
Carnaval de Londres
de Darius Milhaud à Lausanne puis à Metz… Il
interprète aussi Horace dans
Hello Dolly
(Liège, Nancy, Marseille…),
l’Abbé Bridaine des
Mousquetaires au Couvent
à Lille, Reims, Metz…
Bistagne dans
L’Auberge du Cheval Blanc
au Théâtre Mogador à Paris.
Popoff de
La Veuve Joyeuse
à Monaco, pour le jubilé du Prince Rainier… Il
est l’inénarrable Monsieur Leroydet de
Dédé
de Christiné dans une mise
en scène de Jacques Duparc production qui a fait le tour des théâtres
français en passant par l’Opéra Comique. Il crée Hercule Simpson dans
Chantons sous la Pluie
(1999) qui obtient sa consécration à Paris au
Théâtre de la Porte St-Martin avec le Molière du meilleur spectacle
musical.
Il crée également à Liège le rôle de Paul Derval dans la comédie musicale,
Simenon et Joséphine
, mise en scène par Jean-Louis Grinda (2003).
René Camoin a chanté dans
La Route Fleurie
(2006) et
Princesse Czardas
(2007) Ă Avignon.
Au théâtre, il interprète le rôle de Vauban dans une pièce retraçant sa vie
(à l’occasion du tricentenaire de sa mort), actuellement en tournée. A
Toulon, il a été Bienaimé/
Un de la Canebière
(2004) et très récemment Le
comte de Lichtenfels/
Le Pays du Sourire
.
Michel Grisoni est issu du cabaret.
Il a joué sur les plus grandes scènes
françaises : Marseille, Avignon, Reims, Nancy,
Tours… dans des rôles tels que Pénible et Charlot/
Un de la Canebière
,
Bistagne/
L’Auberge du Cheval Blanc
, Montaron/
Quatre Jours Ă Paris
,
Bonnardel et Gustave/
La Route Fleurie
, Popoff/
La Veuve Joyeuse
,
Ebseder/
Valses de Vienne
, Puypradal/
Coup de Roulis
, le sorcier/
Mexico
…
Au théâtre il joue dans
Le Bourgeois Gentilhomme, Les Affaires sont les
Affaires, Monsieur Chasse, Le Facteur de Neruda, Tailleur pour Dames
…
Pour la télévision, on a pu le voir dans des séries comme
Mistral
et
Plus
Belle la Vie
pour France 3.
Michel Grisoni a été directeur général du Théâtre de Tarascon de 1991
Ă 2002.
On le retrouvera la saison prochaine à l’Opéra Toulon Provence
Méditerranée dans
Un de la Canebière
et à l’Opéra Théâtre d’Avignon et
des pays de Vaucluse dans
Le Chanteur de Mexico
.
Michel
Grisoni
Bonnardel
Opéra
Toulon Provence Méditerranée
Boulevard de Strasbourg
83000 Toulon
TĂ©l. 04 94 93 03 76
Fax 04 94 09 30 29
operadetoulon@tpmed.org
www.operadetoulon.fr
Hubert Falco
Secrétaire d’Etat à l’Aménagement du Territoire
Président de la Communauté d’Agglomération
Toulon Provence Méditerranée
Robert Cavanna
Président de l’Etablissement Public de Coopération Culturelle
Claude-Henri Bonnet
Directeur général
Giuliano Carella
Directeur musical
Directrice de publication
Sylvie Morin-Bouttefroy
Coordination
Valérie Caranta
Luc Londiveau
Textes musicologiques
Monique Dautemer
Photographies
Christian Legay - CA2M
Opéra-Théâtre de Metz
Impression
Imprimerie Riccobono
Conception et réalisation
Manugraph