Insectes défoliateurs de la C.B. > Arpenteuses > Arpenteuse de la pruche

Photo agrandie (50K) Figure 1. Vue dorso-latérale d’une chenille mature, sur épinette blanche.

Geometridae

Lambdina fiscellaria fiscellaria (Guenée)

Arpenteuse de la pruche

Hôtes : Les hôtes de prédilection de l’arpenteuse de la pruche sont le sapin subalpin, le sapin baumier, l’épinette blanche et le mélèze laricin, mais le bouleau à papier, le peuplier faux-tremble et le saule sont également attaqués.

Distribution : L’arpenteuse de la pruche se rencontre dans la région de la rivière de la Paix, dans le nord-est de la Colombie-Britannique. Vers l’est, elle est présente jusqu’à Terre-Neuve, et vers le sud, jusqu’en Géorgie.

Description : La chenille mature mesure jusqu’à 30 mm de longueur. La tête est grise, avec huit gros points noirs bien visibles. Le reste du corps est gris pâle à gris foncé, avec un réseau complexe de lignes longitudinales alternativement grises et crème et quatre gros points foncés sur le dessus de chaque segment abdominal.

Photo agrandie (46K) Figure 2. Vue dorsale d’une chenille mature, sur épinette blanche.

Bionomie : Cette espèce hiberne au stade d’œuf, sous l’écorce. Les œufs éclosent entre la fin de mai et le début de juin. Les jeunes chenilles s’attaquent d’abord au nouveau feuillage, mais les chenilles plus âgées consomment le feuillage de tout âge. Les chenilles gaspillent d’importes quantités de nourriture et laissent derrière elles de nombreuses aiguilles partiellement consommées. La vie larvaire débute en juin et se prolonge jusqu’au début de septembre. La chrysalide est formée sur le feuillage ou le tronc des arbres hôtes ou dans la litière, entre la fin de juillet et le début de septembre. La vie nymphale dure 10 à 14 jours. Les adultes émergent et sont actifs en septembre et en octobre.

Dégâts : À ce que l’on sache, l’arpenteuse de la pruche n’a jamais occasionné de défoliations importantes en Colombie-Britannique, mais elle cause des graves pullulations dans l’est du pays. Elle sévit habituellement dans les peuplements matures. Les défoliations graves peuvent entraîner une réduction de la croissance, le dépérissement de la cime et même la mort des sujets attaqués.