Echantillon
prélevé :
en mai 1995 (Indre et
Loire, France).
Description :
Arbrisseau ou arbuste de
4 à 6 m à port en fuseau ou couché sur
le sol. Les feuilles sont des aiguilles écailleuses. Les
fleurs sont minuscules (l’espèce est
dioïque). Les cônes sont noirâtres,
globuleux, de 5-7 mm de diamètre.
Localisation :
Dans les bois des Alpes
et des Pyrénées.
Confusions
possibles :
Avec les autres
genévriers : genévrier de Phénicie (Juniperus
phoenicea), genévrier thurifère (J.
thurefia) et le genévrier commun (J.
communis), ce dernier est comestible, ces feuilles sont des
aiguilles piquantes verticillées par trois.
Composition :
Le feuillage et les
graines contiennent du sabinol (alcool terpénique) et de
l’acide gallique qui se transforme en pyrogallol.
Toxicité
:
Les rameaux de
genévrier sabine provoque de violentes irritations de toutes
les muqueuses. Lors d’empoisonnements, on observe une
atteinte du système nerveux avec convulsions dont la
responsabilité est attribué au sabinol. Le
pyrogallol bloque complètement le circuit intestinal, les
animaux qui en ont consommé meurent rapidement.
Propriétés
médicinales :
En médecine
traditionnel, ses rameaux ont la réputation
d’être emménagogue. Les
“sorciers” d’autrefois se servaient de
cette plante pour provoquer des avortements chez les femmes qui ne
voulaient pas de leur enfant. C’est pourquoi pendant
très longtemps en France la culture de cet arbre avait
été rigoureusement interdite. D’autant
que son usage est extrêmement dangereux.
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