Wii-Ware.fr - Final Fantasy Crystal Chronicles : My life as a king de Square Enix

Final Fantasy Crystal Chronicles : My life as a king

Nom US :	Final Fantasy Crystal Chronicles : My life as a king
Nom Jap :	Chiisana Ōsama to Yakusoku no Kuni: Fainaru Fantajī Kurisutaru Kuronikuru
Date Fr :	20/05/2008
Date US :	12/05/2008
Date Jap :	25/03/2008
Editeur :	Square Enix
Catégorie :	Simulation
Blocs :	287
WiiPoints :	1500
Jouable à :	1
Note de la rédaction :	8 / 10
Note des internautes :	8.3 / 10

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L'avis de la rédaction
Avis rédigé le : 2008-05-29
Wiiware de bourgeois
Personne ne peut ignorer un Final Fantasy. C’est sans conteste le jeu le plus attendu du line-up des WiiWare. C’est le plus cher (1500 Wiipoints), mais également le plus gros (en blocs). De surcroît, il propose d’emblée tout un tas d’add-on téléchargeables qui, cumulés, coûtent 2800 Wiipoints. Final Fantasy, c’est encore et surtout une licence phare, porteuse de merveilles ludiques qu’aucun gamer n’a pu totalement ignorer.

FFCC est un jeu de gestion / simulation. Un hybride improbable situé qui flirte entre le simulateur de vie, un Simcity like, un « action RPG » le tout dans un monde med-fan baigné de référence à l’univers des Final Fantasy.

L’histoire est pourtant simple. Vous êtes en Roi Léo et devez reconstruire le royaume (enfin votre château). Coup de chance, dans le cour, un immense Crystal vous donne le pouvoir d’Architek et donc de bâtir tout un tas de bâtiment. Comme dans tous les jeux du genre, votre choix de bâtiment s’étoffe au fur et à mesure de votre progression, et bien sur chaque bâtiment apporte son avantage. Mais voilà pour construire, il vous faut de l’élémentite. Vous vous en doutez, l’élémentite, ça ne pousse pas en forêt. Pour en avoir, il va falloir vous battre.

On arrive donc au deuxième aspect de FFCC : la gestion des combats. Vous ne les gérez pas directement, mais vous participez à tout ce qui se déroulent en amont des combats. Vous recrutez des aventuriers, améliorez leur équipements, leurs sorts, et surtout vous choisissez quels quêtes ils vont accomplir. L’idée étant évidemment de trouver des quêtes adaptées à votre niveau et dont les bonus potentiels vous intéressent en priorité. C’est d’ailleurs le sel principal du jeu. Où dépenser votre argent ? Dans quelle recherche devez vous investir ? Comment constituer une bonne équipe ? Quel donjon attaquer ? Qui former ?

Le premier aspect du jeu (à savoir la construction des bâtiments) est aussi trivial que sympathique. Trivial, car on hésite pas du tout sur quel bâtiment construire, ils sont relativement peu nombreux, et surtout on les construit massivement dans l’ordre auquel on y accède. Chaque bâtiment a un coût en élémentite et demande une surface plus ou moins grande. Tous ont une limite de construction, et peuvent être détruits pour un réaménagement ultérieur. Leur emplacement a tout de même une influence, par exemple, la boulangerie a intérêt à être proche des habitations… Sympathique car on a le plaisir de voir sa petit ville se bâtir sous nos yeux. On déplace notre roi à travers l’enceinte de son château et les rues se dressent au fur et à mesure. Cet espace qui nous semblait tout vide au début, semble bien plein de vie après quelques heures de partie.

Venons en au gameplay. Votre partie sera rythmée par les journées, avec toujours le même cérémonial dans le même ordre. Tout d’abord vous verrez le résultat des quêtes de la veille, avec si vous le souhaitez le détail par aventurier de ce qu’ils ont fait heure par heure (sincèrement, à la fin on zappe rapido la lecture). Ensuite vient le journal des finances qui vous indique sommairement ce que vous avez à dépenser. Et enfin, vous pouvez créer des quêtes pour la journée. Une interface de la carte du royaume avec les donjons avoisinants vous permet de sélectionner la zone et le type de quête à y accomplir (très souvent : explorer et/ou tuer le boss). Il faut bien sur prendre en considération le niveau de vos aventurier et leur disponibilité, le type de monstre que vous allez rencontrer (certains par exemple ne sont tuable que par des Dark Mage) etc…

Une fois tous ces panneaux passés, la journée à proprement parler peut commencer. Vous voilà dans la cour de votre château, et vous pouvez vous balader, rentrer dans les bâtiments pour interagir, parler avec le peuple, bâtir de nouveaux bâtiments où encore répandre de la bonne humeur pour augmenter le moral des troupes. Soyons honnête, souvent on se contente du strict minimum, et on choisit de dormir pour accélérer la fin de journée.

En plus de ce découpage en journée, votre progression dans le jeu est notifiée en chapitre. A chaque évènement important, un cut-scene apparaît et fait avancer l’histoire. Bon ce qui fait grincer les dents, c’est que tout le jeu est en anglais. Pour nous, pas de soucis, nous sommes tous bilingues. Mais c’est tout de même un point négatif du jeu. Certes le vocabulaire est simple, mais franchement, pour une console qui se vante d’être le grand public : on repassera.

Autre point sujet à polémique, les nombreux add-ons de FFCC, dont voici la liste :

Nom	Cout en points
Pack Donjon	300
Pack Tois races	800
Maison Lilty	300
Maison Selkie	300
Maison Yuke	300
Nouveau vêtement du roi (couleur principale: noir, bandeau sur l'oeil)	100
Nouveau vêtement Chime (couleur principale: noir)	100
Maison de luxe	100
Sanctuaire sacré	200
Pack 11 donjons	300

Résultat, cette débauche de suppléments donne l’impression d’avoir acheté un jeu en kit. C’est à la fois un avantage de se dire que la durée de vie du jeu sera prolongée si on le souhaite par un pack, mais on trouve forcément ça mesquin de Square Enix de vendre des nouveaux vêtements pour Léo où sa copine ! C’est peut être commercialement une bonne idée, mais sincèrement, nous n’adhérons pas du tout au principe.

Alors en conclusion ? Il faut l’acheter ou pas ?
Si vous êtes fans de Final Fantasy, ou que le genre vous attire, vous ne serez pas déçu. Mais le jeu est loin d’être parfait. Il est surtout répétitif… Mais malgré cela, pour peu que vous accrochiez, ça passera comme une lettre à la poste. FFCC est de loin le Wiiware qui propose le plus de contenu, c’est aussi une chouette vitrine pour montrer à la communauté ce qui est possible dans ce format. Par contre, on s’éloigne rapidement de l’idée du wiiware : un jeu moins cher que leur grand frère. Si on cumule le jeu de base et ses add-ons, on arrive à la somme rondelette de 43€…
8/10

L'avis des internautes
Il y a 3 avis postés par des internautes

Bichon : Enfin ! (9/10)

Chocky : Jeu tres plaisant ,mais traduction manquante .Dommage (7/10)

Darkmii : Pour ceux qui aiment la gestion (9/10)

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